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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 10:09

Cher(e)s ami(e)s

1489 fois ! C’est le nombre de lectures d’une prédication proposée par Bruno Holcroft et retranscrite sur le site de la paroisse visitée la semaine dernière. Certaines sont aussi en audio. Avez-vous fait un petit tour sur le site et calculé le planning de votre pasteur ? J’ai gardé l’adresse pour les jours de grand vent en hiver, quand, malgré une température annoncée clémente, le « vent du nord », chez nous, la fait tomber de 7 à 12 degrés et qu’il fait bon rester tranquille chez soi. Donc : http://www.protestants-niederbronn.org/2013-Toutes-les-predications_r90.html

 

Sur le site des « cigales éloquentes » une très astucieuse mise en garde, humour compris car la chute est ahurissante ; à lire : l’article du 30 juillet, intitulé « puisqu’on vous le dit »… si le cœur vous en dit : http://cigales-eloquentes.over-blog.com/. Ah ! ces intellos qui parlent en langage codé !

 

A Narbonne, le jumelage Narbonne-Weilhem (http://web2.cylex.de/reviews/viewcompanywebsite.aspx?firmaName=apostelkirche-weilheim&companyId=2151245) bat son plein : des tas et des tas d’activités, de spectacles et de défilés au programme. Au temple, des tas des frères et sœurs vous attendent, avec des tas de baisers fraternels et des tas de mains serrées, demain, à 10 h 30. A Perpignan, culte à 11 h.

 

Pas mal de nouveautés sur mon blog : http://lecoeuretlamain.over-blog.com.

 

Pas des « tas » mais des « tonnes » d’amour pour vous. Elles ne vous écraseront pas mais vont vous donner des ailes pour aimer à votre tour. Allez, laissez vous faire.

 

Amitiés

Jo

 

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 18:51

mais que viennent donc y faire le télégraphiste, la machine à écrire et les mathématiques ? et cette truite qui se glisse partout...

 

les suisses sont inventifs pour les "cultes autrement".

 

si le coeur vous en dit : http://www.rts.ch/video/emissions/religion/cultes-messes/4819086-culte-au-temple-de-dombresson-ne.html

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 11:53

EUGENE BERSIER

 

SERMONS CHOISIS

 

EXTRAITS

 

LA PAROLE DE CAÏN

 

« L’Eternel dit à Caïn :où est Abel ton frère ? Et Caïn lui répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? » Genèse 4, 9

 

(…) « Il y a des heures où la pensée de tout ce qu’il y aurait à faire nous poursuit, nous obsède et nous paralyse. Il y a des heures où nous entendons monter dans notre âme comme un vague et sourd murmure qui va grandissant. C’est le bruit des douleurs de la terre, le gémissement des opprimés, la plainte amère des affamés, le cri de révolte ou la sinistre joie des âmes qui se perdent. Toutes ces voix s’unissent, elles montent comme les flots d’une marée furieuse que soulève un vent d’orage et jettent jusqu’à nous leurs clameurs désespérées. Alors, nous inclinant sur ces abîmes, nous disons : Que sert de jeter ma faible parole dans ce tumulte, que sert d’émietter mon pain sur la surface de cet immense océan ?

Vous qui connaissez ces tentations-là, vous qui savez la force que prend dans ces heures mauvaises le découragement qui se glisse en nos cœurs, écoutez, j’ai pour vous une bonne parole ; je vous dis à tous : « Regardez à Jésus-Christ ». Vous succombez sous la grandeur de votre tâche, parce que vous avez à sauver quelques âmes, à soulager quelques douleurs. Lui qui avait à sauver le monde, comment donc a-t-il pu aller jusqu’au bout ?

 

Mes frères, c’est qu’il acceptait au jour le jour la volonté du Père, c’est que son œuvre de relèvement et de salut, il la voyait tout entière dans chacun des devoir que chaque heure plaçait devant lui. Il s’agit, pour lui, de sauver le monde. Oui, mais il plaît à Dieu que cette œuvre gigantesque commence dans un humble district de la Galilée, et que les prémices de cette immense moisson soient quelques pauvres pêcheurs. Eh bien ! dans cette tâche petite, imperceptible, qu’un sage de ce monde, ou qu’un grand prédicateur de nos jours aurait peut-être méprisée, Jésus est fidèle, fidèle dans le détail, fidèle envers chaque âme que Dieu lui confie, envers chaque douleur que Dieu lui envoie. O merveilleux exemple ! Qui nous eût dit que ce fût là, dans cette tribu ignorée, dans ce pays perdu, que se préparait le salut du monde ! C’est ainsi que Jésus a compris sa tâche, Lui dont le cœur était assez vaste pour sympathiser a toutes nos douleurs, lui qui se sentait assez d’amour pour sauver l’humanité tout entière, il commence d’abord à guérir, à sauver ceux qui l’entourent. Aucun d’eux ne lui paraît au-dessous de son attention, et c’est à propos des plus petits de la terre qu’il fera entendre ses enseignements les plus magnifiques.

 

Allons donc à l’école du Christ. Commençons à agir comme lui dans l’humble milieu où Dieu nous a placés. Acceptons chaque œuvre qu’il nous envoie, consolons chaque douleur qu’il met directement sur notre route, et dans ce fidèle et persévérant travail, le découragement ne viendra point nous saisir. L’un travaillera à rassembler quelques âmes autour de la Parole qui relève et qui console ; un autre poursuivra dans une école un enseignement rendu puissant par la prière ; un autre cherchera à procurer à de pauvres ouvrières un gain qui les fera vivre ; un autre suivra dans leur voie des orphelins adoptés au nom du Christ. Que sais-je encore ? L’œuvre est infiniment diverse, mais sa grandeur même ne décourage pas celui qui la poursuit dans l’esprit du Christ, car il sait que pas de ses efforts n’est vain, qu’une obole même n’est jamais perdue. (…) Eh bien ! âmes découragées, âmes qui gémissez de vos insuccès, qu’auriez-vous dit au pied de la croix ? Vous seriez-vous doutées que cette croix c’était la victoire et que le jour allait venir où toutes les nations de la terre iraient adorer à ses pieds ? » (…)

 

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 12:21

Paroisse luthérienne de Niederbronn-les-bains : catéchisme sur internet année 1 et 2. Testez-vous :

http://www.protestants-niederbronn.org/KTclic-Le-catechisme-sur-internet_a1605.html

 

Site suisse avec entre autre pour webmaster Lytta Basset : réflexions, méditations, rendez-vous divers : riche et touchant : http://www.experience-theologie.ch/accueil/

 

 

Le blog de Eric de Putter assassiné en Afrique en 2012 et son appel incontournable : « arrêtons de faire comme si tout allait bien » : http://edpat.canalblog.com/

 

Mais que font donc nos pasteurs ? Réponse ici : http://www.protestants-niederbronn.org/Pasteur-et-conseillers-presbyteraux_r10.html

 

L’incontournable site du campus numérique juif : 18 conférences sur les targoum par Marc-Alain Ouaknin : http://www.akadem.org//sommaire/cours/targoum-traduction-et-commentaire-de-la-genese/premiers-pas-vers-le-pardes-22-07-2008-7374_4254.php

Un pasteur pas ordinaire : http://parolesenlair.com/

 

Que diriez-vous de lire une « autobiographie de Paul ». impossible ? Mais non : http://paulissimo.inchristo.org/files/2013/03/autobiographie_paulinienne.pdf.

 

Conseil œcuménique des Eglises : http://www.oikoumene.org/fr

 

 

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 11:57

1 Corinthiens 6, 17 : Un même esprit.

 

Il ne te manque rien : ni la bonne volonté, ni la lumière, ni la force. Tu as tout en abondance. Va de l’avant. Tu sais bien que j’y suis avec toi, que tu n’as jamais été plus près de ton  Dieu et que ton Dieu ne s’est jamais manifesté plus clairement à ton esprit. N’as-tu pas un même esprit avec lui ? Tire les conséquences de ce nouvel état de choses. Tu n’as plus de raison de craindre. Cela se comprenait quand tu étais seul, livré à toi-même, sans fil conducteur, sans but, sans consolation, sans joie, sans visite céleste. Aujourd’hui tout est changé. Tu n’es plus seulement passé à l’état de source, la Source de la source, Jésus, étant venu prendre domicile dans ton cœur. Tu es uni à Lui et à moi d’une manière plus étroité : tu as été fait un même esprit avec nous. Ce n’est plus de l’habitation, de l’association ; c’est en quelque sorte de la fusion. Rappelle-toi ton indignité, tes révoltes. Tout a été effacé ; l’homme naturel a péri. Dans un embrassement paternel je t’ai communiqué la vie divine ; dans un autre embrassement je t’ai uni à moi pour que nous soyons un même esprit. Je ne défais pas ce que j’ai fait. Tu es sauvé pour la gloire éternelle qui va être manifestée, et déjà, vois quelle auréole magnifique entoure ton front. Je ne dirai pas : vis pour moi. Aujourd’hui tu ne saurais faire autrement. Il n’y a plus deux intérêts, deux vies, parce qu’il n’y a s plus deux esprits. Une telle grâce ne t’exaltera pas : jamais plus haut, et jamais plus frappé de ton insigne pauvreté naturelle. La vie idéale après laquelle tu soupirais, la voilà ! Tu ne l’attendais que dans le ciel : je te le donne sur la terre.

Tu m’as demandé que ton couchant fût radieux, il sera plus que cela : éblouissant. Va donc ; parle ; agis, écris ; mais prends garde de t’ériger en Dieu et de te déclarer infaillible. Rappelle-toi que hors de moi tu ne vis pas ; tu n’est que par ton union avec moi : uni, tu es un soleil brillant ; séparé, tu n’es plus qu’un morceau de charbon noir.

 

Nombres 10, 15-23 La nuée et la colonne de feu

 

Aujourd’hui, la direction de l’Eternel est tout aussi claire pour moi qu’elle l’était pour les Israélites quand elle se manifestait par des signes matériels sur le sens desquels il était impossible de se tromper. La différence qu’il y a dans les moyens employés s’explique par les différences de temps et de développement. Le peuple d’Israël était en tutelle : aujourd’hui les enfants de Dieu sont arrivés à la majorité. Israël n’avait qu’à regarder du côté du Tabernacle, où la volonté de Dieu s’exprimait par un signe visible ; son obéissance avait quelque chose de machinal. A l’endroit où en est le plan de Dieu à notre égard, les choses se passent autrement.

Pour voir clair dans la volonté divine, il y faut plus que les sens qui nous mettent en rapport avec le monde extérieur ; il y faut les yeux de l’âme ;  il y faut le désir sincère de faire ce qui est bon. C’est ce désir qui donne la clairvoyance.

Ainsi, aujourd’hui, j’ai besoin d’être éclairé sur ce que je dois faire par rapport à Paris et à l’œuvre de la rue Royale. Mon devoir est-il de partir ? Aurai-je bonne conscience en restant à Fourchambault ? Il y a de bonnes raisons, pour et contre. Je suis bien sûr que cet état d’incertitude ne se prolongera pas, et que le Seigneur me montrera la voie à suivre, soit pour les circonstances nouvelles qui se présenteront, soit par une pression qu’il exercera sur ma volonté. En tout cas, je dois tenir les yeux grands ouverts pour ne pas laisser passer sans la voir la manifestation de la volonté de Dieu.

 

Luc 4, 12 : une multitude de gens qui le cherchaient vinrent au lieu où il était, et ils voulaient le retenir pour qu’il ne les quittât pas.

 

Ils étaient bien inspirés, ceux qui cherchaient à retenir Jésus, bien qu’ils fussent loin encore de se rendre compte de la bénédiction qu’il y aurait pour eux à l’avoir à demeure. Mais l’œuvre qu’il avait à faire exigeait qu’il allât de lieu en lieu. S’il s’était réservé pour les uns, il n’aurait pu se donner à toux, - et c’étaient toutes les brebis perdues qu’il embrassait dans son amour.

Mais pour ceux qui formaient ce souhait, il se réalisa plus tard. Il demeura avec eux pour ne plus les quitter. Et depuis ce temps-là, il n’y a pas de pécheur regardant à Jésus et le priant d’entrer chez lui à qui le Seigneur n’accorde ce privilège.

Mais il ne demeure pas chez eux comme un hôte permanent, s’ils se contentent de savoir qu’il est chez eux sans chercher à jouir à chaque instant de sa présence, s’ils ont quelque chose à lui cacher, s’ils essayent de faire quelque chose, la moindre chose sans lui, s’ils ne remettent pas tout entre ses mains, depuis leurs regrets jusqu’à leurs craintes, depuis le soin de leur vie matérielle jusqu’au gouvernement de leurs pensées et de leurs impressions. La clef de la maison ne doit pas rester en d’autres mains que les siennes, et l’hôte que nous avons dans sa personne est encore plus celui qui vous reçoit chez lui que celui que nous recevons chez nous.

 

Psaume 16, 11 :Tu m’as fait connaître le chemin de la vie. Tu me rempliras de joie devant ta face.

 

Heureux celui qui parle ainsi. Il connaît le chemin qui conduit à la vie, parce qu’il y marche. Il va du côté de la vie, tandis qu’autrefois, il s’avançait du côté de la mort. Mais ce n’est pas seulement au bout de sa route que se trouve la vie, comme un but qu’on poursuit ; c’est tout le long de cette voie que la vie se produit : celui qui y marche est un vivant. Il possède la même vie qu’il aura dans le ciel. Celle qu’il a actuellement ne diffère de l’autre que dans la mesure, et cette mesure peut être fort grande. Sont intensité dépend de sa communion avec le Seigneur. S’il est uni au Seigneur comme le sarment l’est au cep, il est un même esprit avec lui, et la vie divine coule à pleins bords dans ce lit qui n’était autrefois que celui d’un torrent bourbeux.

La joie sera immense quand le voile sera levé et qu’il contemplera le Seigneur à visage découvert. Immense ! elle ne pourra être que cela pour être progressive ; car celle d’aujourd’hui est déjà si grande !

 

Nombres 12, 1 : Est-ce que l’Eternel n’a parlé que par Mo£ise ? N’a-t-il pas parlé par nous ?

 

Se servir d’une grâce de Dieu pour s’en faire un piédestal ; ce qui est aliment sain, le tourner en poison ; se tuer aec ce qui fait vivre, tel est le spectacle profondément triste que nous donne Marie, sœur de Moïse, et Aaron, son frère.

L’envie et la jalousie de serviteurs de Dieu à serviteurs de Dieu est quelque chose de si abominable, de si contre nature dans le royaume des cieux, qu’on se demande, quand de tels sentiments persistent, si ces hommes ont jamais été à un autre service qu’à celui du démon.

En tout cas, c’est de l’incrédulité ou de la révolte au premier chef. C’est ne voir dans l’intelligence, l’éloquence, l’habilité à gagner les âmes que des choses purement humaines où Dieu n’a rien à faire, ou lui chercher querelle sur la manière dont il a distribué ses faveurs.

Du moment qu’on trouve que les autres ont trop de succès, et qu’au lieu de s’en réjouir comme d’une bénédiction descendue sur un membre de la famille et qui profite à tous, on s’en afflige en secret, c’est comme si on avouait que la gloire de Dieu, le salut des âmes n’étaient pour nous que de vains mots, et que, tout en ayant l’air de travailler pour l’Eglise de dieu, on n’a travaillé que dans un esprit étroit, pour sa secte, quand ce n’est pas encore en vue d’un intérêt purement personnel.

 

Nombres 11, 21-23 : Moïse dit : il y a six cent mille hommes ; leur tuera-t-on des brebis ou des taureaux, ou leur assemblera-t-on tous les poissons de la mer, en sorte qu’il y en ait assez pour eux ?

 

On reste confondu d’étonnement en entendant Moïse exprimer des doutes sur la réalisation de la promesse de l’Eternel.

L’homme qui avait été l’instrument de Dieu pour frapper l’Egypte de ces plaies terribles dont le saisissant tableau devait être toujours devant lui ;l’homme qui avait étendu la main, - et les eaux s’étaient divisées pour laisser un chemin sec aux Israélites comme elles s’étaient réunies pour noyer Pharaon et son armée, - cet homme pouvait-il jamais penser qu’il y eût quelque chose qui fût difficile pour l’Eternel ?

Si je condamne l’incrédulité de Moïse, il ne faut pas que la mienne trouve grâce devant moi, car je n’ai pas plus que lui de motif de douter de la puissance du Seigneur, ou plutôt j’ai autant de bonnes raisons qu’il en avait pour ne pas y mettre de limites.

Ces derniers jours, avant d’aller à Saint-Andelain ou à Nevers, je me défiais du secours du Seigneur. Je n’avais pas de sujet à traiter pour mes prédications ; aucun de ceux qui passaient devant mon esprit ne me semblait répondre aux besoins de ces pauvre délaissés. Et je me demandais comment je pourrais faire. Nourri miraculeusement par les corbeaux, Elie ne s’inquiétait pas de quelle manière il serait pourvu à ses besoins quand ses étranges pourvoyeurs viendraient à lui manquer. C’est moi qui m’inquiétais pour le lendemain, quand je venais d’être rassasié des biens de la maison de mon Père céleste. Une voix me disait : laisse-Le faire : attends-toi à Lui. Cette voix trouvait de l’écho dans mon cœur, bien que toute inquiétude ne fût pas entièrement chassée. J’ai fini par lui faire crédit, et il a confondu ce qu’il y avait de doute chez moi en me montrant comment il s’y prenait pour me donner mon sujet au moment même. De l’abondance du cœur la bouche parle : il a donc commencé par remplir mon cœur, et c’est lui-même qui a tiré le vin du tonneau.

A Saint-Andelain, jusqu’au moment où j’ai été assis devant ma petite table et entouré de mes auditeurs, je n’avais pas de sujet à traiter. A ce moment, nos amis, pour empêcher le courant d’air qui se produisait entre la porte, qui n’avait qu’un de ses battants scellé, et les fenêtres sans vitres, ont assujetti le second battant au moyen d’un contrefort et ils m’ont donné mon sujet : et la porte fut fermée. (Parabole des dix vierges). Le soir, mon sujet m’a également été donné. Hier, à Nevers, ayant à cœur de faire du bien à tous et en particulier à une famille honorable, au sein de laquelle il me semble que l’Evangile n’a pas encore pénétré, je n’avais pu me résoudre à me préparer sur un sujet particulier : tous ceux qui passaient devant moi m’inspiraient de l’éloignement ; je sentais que ce n’était pas cela qu’il fallait dire. Toutefois, mais à regret, je m’étais décidé à prendre la fraternité, quand, en lisant ce qui s’y rapporte dans le 2ème chapitre de l’Epitre aux Ephésiens, du 21ème verset à la fin, le Seigneur a illuminé deux mots qu’il m’avait choisis pour texte : autrefois et maintenant. J’ai parlé là-dessus sous l’influence du Saint-Esprit. Si, me défiant de moi-même, ou plutôt du Seigneur, je n’avais pas tenu compte de cette indication, j’aurais porté la peine de mon incrédulité en parlant d’une manière embarrassée et peu saisissante. Sans doute le Seigneur ne m’eût pas délaissé : celui qui est devenu un même esprit avec Lui trouve toujours dans le fond commun de cette association de quoi faire face à tous les besoins. Mais quelque chose aurait été diminué ou obscurci.

 

Marc 5, 36 : ne crains point.

 

Il me vient encore à l’esprit de vagues craintes comme des brouillards qui se répandent le long d’un fleuve ; mais elles n’existent qu’à la condition de ne pas attirer une attention directe de ma part. En songeant vaguement à l’avenir, je vois, quand je n’y jette qu’un regard distrait, les mêmes difficultés qu’autrefois. Ce n’est qu’une habitude de l’esprit, comme un nom prononcé tout haut évoque devant l’image qu’il représente. Tel ou tel événement, retour à Paris, reprise de mes prédications, relations extérieures s’accompagnent de difficultés, des tentations qui y étaient autrefois attachées comme l’ombre l’est au corps. Il peut naître une impression de crainte et de tristesse à la vue de ce tableau de l’avenir quand je ne fais que l’entrevoir ou que le pressentir. Mais si mon attention, de machinale qu’elle est, devient réfléchie et si je cherche à me rendre compte des images qui flottent devant moi, elles perdent leurs contours précis : les fantômes s’évanouissent et ces éternels compagnons du passé, appréhension, chutes, déceptions, dénuement, se détachent comme une ombre de la réalité. Celle-ci m’apparaît dans sa forme vraie et dans son éclatante lumière.

 

2 Cor. 3, 18 : Nous tous qui contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur à visage découvert, nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire comme par l’Esprit du Seigneur.

 

La communauté de l’esprit est le point de départ de la ressemblance. Celui qui est un même esprit avec le Seigneur est sur la voie d’une ressemblance complète avec Lui. Ce n’est plus qu’une question de temps. Blé en herbe n’est pas blé en gerbe ; mais c’est la même plante : il n’y a de différence que dans le degré de développement.

Saint Paul indique les étapes de cette marche en avant : nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire. Quelque chose de glorieux marque les premiers pas dans cette voie. Est-ce l’humilité, est-ce l’éloignement du mal, est-ce l’amour du prochain, le support, la douceur ? Je n’en sais rien : mais c’est quelque chose qui est du Seigneur et qui se reflète en nous. C’est un rayon suivi bientôt d’un autre : chaque jour apporte le sien. Il n’y a pas à craindre une éclipse, un déclin. S’il n’y avait là en jeu que les forces de l’homme, on verrait se reproduire la loi à laquelle obéissent toutes les choses humaines :  le flot qui monte et qui descend ; le mouvement de l’esprit qui, après avoir avancé, recule ; l’alternative du jour et de la nuit. Ici, c’est le flot qui monte sans cesse, c’est la lumière qui devient toujours plus resplendissante, c’est la gloire qui s’ajoute à la gloire, c’est la vie divine qui s’affirme d’heure en heure avec toujours plus de puissance et toujours plus d’éclat.

 

Luc 8, 35 : Ils trouvèrent l’homme duquel les démons étaient sortis, assis aux pieds de Jésus, habillé, et dans son bon sens.

 

Les ennemis qui s’étaient introduits dans son cœur et qui y faisaient leur demeure étaient toute une légion. Quelle servitude !… Avoir plusieurs maîtres, passer du service de l’un au service de l’autre, être aussi malheureux sous le joug de l’un que sous le joug de l’autre, n’avoir pas un moment de répit, pas une minute pour reprendre haleine, pas une heure à soi, ne s’appartenir ni le jour ni la nuit, esclave jusque dans ses rêves !

Quelle délivrance, quand le Seigneur met tous ces tyrans à la porte et proclame la liberté à l’intérieur, quand on sent que le joug est brisé, brisé pour toujours ; que ce mal, qui voudrait reprendre la possession n’est plus qu’un usurpateur caduc et désarmé !

Et quelle transformation ! car ce n’est pas seulement de la liberté conquise, c’est une liberté nouvelle, une vie divine qui coule à pleins bords, une ressemblance avec le Seigneur si complète qu’elle arrive jusqu’à une identité d’esprit avec lui.

Il reste alors le devoir de publier les grandes choses qu’il a faites pour nous, et de lui amener, pour qu’il les guérisse, tous les possédés du mal.

 

2 Corinthiens 4, 6 : Dieu qui a dit que la lumière sortit des ténèbres a répandu sa lumière dans nos cœurs, afin que nous éclairions par la connaissance de la gloire de Dieu en la présence de Jésus-Christ.

 

Il ne suffit pas de parler de la lumière pour amener les hommes à la lumière : il faut être lumière soi-même. L’enfant de Dieu est devenu par son changement de nature un corps essentiellement éclairant. Qu’il ne place rien entre lui et le Soleil de justice, ni péché particulier, ni volonté propre, ni désir de paraître, et il sera inondé de clarté, par le seul fait de la position qu’il a prise. Il n’est qu’un reflet, mais que le reflet est éblouissant quand c’est la lumière du soleil qu’il renvoie ! Ma situation est bien simple : je n’ai plus à me tourmenter, comme j’ai passé une partie de ma vie de prédicateur à le faire ; je ne dédaignerai rien, ni études, ni réflexions, ni travail de disposition et de composition ; mais avant tout je resterai sous les rayons immédiats de sa Grâce, et ma grande affaire sera de les darder dans leur éblouissante puissance sur ceux qui se débattent dans les ténèbres.

 

Ps. 85, 10 : La miséricorde et la paix se sont rencontrées et la justice et la paix se sont entrebaisées.

 

Admirable, ineffable harmonie pour les anges qui en sont témoins, mais plus ineffable et admirable pour moi parce que c’est dans mon cœur qu’elle se produit. La miséricorde et le paix se sont rencontrées, la justice et la paix se sont entrebaisées. C’est une réconciliation complète entre deux ennemis irréconciliables par nature, si complète qu’à partir du moment où elle à eu lieu ils se donnent la main, leurs doigts s’entrelacent, et c’est ainsi qu’ils marchent désormais inséparables.

Mais si cette réconciliation ne s’était pas faite sur la croix, elle n’aurait pu se faire ailleurs ; c’est en Jésus-Christ qu’elle s’est opérée.

Il semble que dans le second membre de la phrase le mot de miséricorde au lieu de paix aurait présenté le contraste d’une manière plus vive : mais le Saint-esprit, en nommant la paix, a été tout de suite au résultat de la réconciliation entre la justice et la miséricorde. Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus.

Celui qui connaît ce grand secret marche en paix au milieu de ce monde, qui ne semble renfermer que des éléments d’opposition et qui ne lui présente qu’un spectacle de guerre. Le monde est livré aux disputes ; les principes les plus contraires s’entrechoquent. On ne sait que penser d’un si effroyable désordre. L’enfant de Dieu apporte la paix parce qu’il donne la solution. Partout où cette solution pénètre, la paix arrive sur ses pas, comme partout où se font sentir les tièdes souffles d’avril les bourgeons éclatent et les fleurs s’épanouissent. Mais pour que ce message de bonne nouvelle porte son fruit béni, il faut que le messager soit réconcilié avec Dieu et avec toutes choses, et qu’il ne parle pas d’un des effets miraculeux produits par la grâce qu’il ne puisse le montrer dans sa personne. Les ignorants et les aveugles ne croiront à ce qu’il dit qu’à partir du moment où ils aspireront à être tel qu’il est.

 

Nombres 16 : Coré, Dathan et Abiron.

 

Le Seigneur m’a séparé de ces hommes-là. Ils ont été engloutis et consumés ; j’ai vu leurs iniquités, envie et jalousie, et j’ai assisté à leur châtiment ; car leur esprit était en moi et je m’étais rendu coupable des mêmes péchés, ne m’inquiétant pas du service de l’Eternel, mais seulement de la position que ce service me donnait. Il y avait des Aaron et des Moïse dont j’enviais la position et l’influence.

Aujourd’hui ces hommes, - ils étaient plusieurs – n’y avait-il pas une légion chez le possédé ? Ils sont bien morts en moi. Ils ne se remettront plus sur leur séant, ils n’ouvriront plus la bouche pour prononcer des paroles acerbes et arrogantes. Un autre esprit revit en moi, - esprit de Moïse ; l’esprit de Moïse, c’est l’esprit du Seigneur.

O vie nouvelle, vie bénie, vie heureuse qui devient tous les jours plus lumineuse et qui a besoin, dès le matin, de se répandre en actions de grâces, comme le rossignol que j’entends chanter sur l’arbre voisin au lever du soleil !

 

Luc 10, 42 : Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.

 

La bonne part, c’est Jésus.

Le choix des hommes ne ressemble pas à celui de Marie. Ils mettent la main sur la mauvaise part, croyant que c’est la bonne. Elle est mauvaise parce qu’elle n’a rien à faire avec le ciel, parce qu’elle en éloigne, parce qu’elle ne satisfait que les appétits grossiers, parce qu’elle n’est, après tout, si grande et si belle qu’elle soit, qu’une part terrestre dont on ne jouit que pour une saison et dont la mort nous dépouille, quand le dépouillement n’a pas eu lieu en pleine vie, par l’inconstance des choses humaines, l’insuffisance ou la satiété.

Pour se décider en connaissance de cause, il faudrait avoir déjà goûté quelque chose de la bonne part. les hommes malheureusement choisissent en aveugles, ou comme des enfants, attirés par ce qui brille. Qu’y a-t-il donc à faire ?

Croire Jésus sur parole, si le témoignage de Marie est insuffisant.

 

2 Cor. 5, 17 : Les choses vieilles sont passées

 

voici un des premiers articles de la proclamation divine relativement au pardon, à l’amnistie accordée aux coupables : les choses vieilles sont passées. Vous ne serez plus recherché pour cela ; on n’ira pas fouiller votre dossier pour y trouver matière à accusation contre vous. Le passé est un mort qui ne se relèvera pas. Cette déclaration doit remplir de joie le cœur du coupable gracié qui commence une existence nouvelle, si nouvelle que le passé ne compte plus et que la date de sa naissance est remplacée par celle de sa nouvelle naissance.

Il y a pourtant bien des cas où l’on a beau se répéter le refrain de la chanson céleste : les choses vieilles sont passées ; on n’est pas tout à fait rassuré. Et pourquoi ? Parce qu’une main – ce n’est pas celle du Seigneur – est allée tirer ces choses vieilles, ces oripeaux de leur cachette pour les coudre au vêtement du jour et forcer ainsi le passé à devenir actuel.

Le gouvernement du pays a fait savoir aux hommes égarés qui ont pris les armes à Paris qu’ils ne seront pas inquiété pour leur participation à la révolte de la Commune. Mais comment pourraient-ils profiter de cette amnistie tant qu’ils ont les armes à la main ? Elle ne s’applique qu’à ceux qui les ont déposées et qui ne les ont pas reprises.

Si, après avoir abandonné le mal, j’y retourne et j’y vis, ou si, sans y retourner ostensiblement, je le regrette et je le commets dans le cœur, il est évident que le seigneur a beau proclamer que les choses vieilles sont passées, il y a chez moi quelque chose qui proteste, et si puissante que soit la voix du Seigneur, la mienne se fait entendre encore plus haut pour proclamer que les choses vieilles sont les choses présentes et que l’homme d’aujourd’hui est le même que l’homme d’autrefois.

Mais Dieu peut donner efficace à cette proclamation. Le pardon vient de lui, et ce qui vient aussi de lui c’est la résolution bien arrêtée de se tenir à distance du mal et la force de persévérer dans cette résolution. Alors les choses vieilles sont passées. Cette parole réveille un écho joyeux dans le cœur, et la joie de la réconciliation donne une énergie nouvelle à la haine du mal.

 

2 Corinthiens 4, 17 : Voici, toutes choses sont devenues nouvelles.

 

Ce n’est qu’à cette condition que les choses vieilles sont passées. La nuit n’est finie que lorsque le jour a paru. Pour que toutes choses soient devenues nouvelles autour de moi, il faut que toutes choses soient devenues nouvelles au dedans de moi. Si je suis placé au centre du soleil, tout s’éclaire à mes yeux à la faveur des rayons qu’il projette dans tous les sens. Mais si le soleil n’était plus qu’un corps ténébreux, tous les objets éclairés tout à l’heure resteraient plongés dans la plus profonde obscurité. Le « toutes choses nouvelles » n’a donc lieu que si un Esprit rayonnant vient habiter dans mon cœur naturellement enténébré. Aussi longtemps qu’il est là tout reste illuminé. Mais s’il se retire ? Il ne se retire pas. Ma lumière ne vient pas d’un corps étranger avec lequel je ne suis en rapport qu’en passant ; c’est une substance qui me communique quelque chose d’elle-même, une lumière qui ne se borne pas à m’éclairer, mais qui me rend lumineux en s’incorporant en quelque sorte avec moi.

 

2 Corinthiens 5, 18 : il a mis en nous la parole de la réconciliation.

 

Je ne dois pas oublier que je suis porteur d’une parole de réconciliation. Tous mes discours, toutes mes œuvres, toutes mes tendances doivent porter cette empreinte. Cette empreinte était frappante sur la personne de Jésus-Christ. Avant qu’il eût parlé, avant qu’il se fût baissé sur un malade ou qu’il eût tendu la main à un pécheur, on reconnaissait déjà ce caractère. C’est pour cela que, sans bien se rendre compte de la confiance qu’elles lui accordaient, les foules se pressaient autour de lui.

Je fais plus que de porter le message de la réconciliation ; je suis moi-même réconcilié. C’est la première condition à remplir pour amener les autres au Réconciliateur. Je n’ai qu’à raconter mon histoire. Et même sans la raconter il faut qu’à ma compassion pour les pécheurs, à mon accent attendri, à l’ouïe de mon témoignage convaincu, on reconnaisse que le miracle s’est accompli en ma faveur… Réconcilié ! – dans toute l’étendue de ce mot ; pressé sur le cœur du Père, admis tous les jours à sa table, prédestiné à être conforme à son image de jour en jour, de gloire en gloire par l’Esprit du Seigneur !

 

Luc 12, 12 : Le Saint-Esprit vous enseignera en un instant ce qu’il faudra que vous disiez.

 

Il y a eu un temps où je faisais une distinction dans le secours du Saint-Esprit, entre la position d’un chrétien appelé à se défendre devant un tribunal et un chrétien chargé de parler en public. Dans le premier cas, c’était l’affaire du Saint-Esprit ; dans le second, celle d’une préparation personnelle. Non préparé, je ne pouvais plus compter sur le secours divin. Aujourd’hui, ces distinctions ne me frappent pas par leur subtilité. Elles n’ont aucune raison d’être. Ma grande préoccupation, c’est d’être en communion si intime avec le Seigneur que je ne fasse plus qu’un avec Lui. Dès que je suis arrivé à ce degré de développement spirituel, les questions de préparation ou de non-préparation perdent beaucoup leur importance. Je suis préparé du moment que je suis un même Esprit avec le Seigneur. Je puis alors, selon qu’il me semblera bon, - ce qui revient à dire : favorable à sa cause qui sont devenue la mienne, - faire précéder mon action d’une préparation soignée en association avec Lui, ou parler en Lui laissant le soin de mettre les paroles sur mes lèvres.

 

Luc 12, 4 : Ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien faire de plus.

 

S’il ne faut pas craindre ceux qui tuent le corps, il faut craindre encore moins ceux qui font moins que cela : ceux qui suscitent des difficultés, qui vous font la guerre au moyen de ruses et de calomnies. Cette exhortation est de plus en plus de saison ; l’épreuve va venir, si elle n’est déjà venue, et les ennemis de l’Evangile, les ennemis de Dieu traiteront ses messagers comme ils le traiteraient lui-même s’ils en avaient le pouvoir.

La raison que le Seigneur Jésus donne pour ne pas les craindre, c’est que leur pouvoir ne va pas au delà ; il y a des limites qu’ils ne peuvent pas franchir ; l’âme, la foi, l’espérance indéfectible, tout cela est hors de leur portée ; et même le mal qu’ils feront à l’un sera du bien pour l’autre. L’âme profitera de toutes les souffrances que subira le corps. Et puis il y a une autre raison que le Seigneur n’énonce pas, mais qui se trouve dans la qualité même de ceux auxquels il s’adresse : ce sont des disciples. Pour ne pas craindre, il n’y a rien de tel que d’être uni au Seigneur, et, par conséquent, un même esprit avec Lui.

 

Nombres 17, 8 : La verge d’Aaron avait jeté des fleurs, produit des boutons et mûri des amandes.

 

On reconnaît au même miracle celui que l’Eternel a choisi pour annoncer sa bonne nouvelle, - non pas que le miracle de la conversion dépende de celui qui porte la parole, pas plus que les miracles faits en Egypte ne dépendaient de celui qui tenait la verge. La puissance miraculeuse était attachée à la verge comme elle est attachée à la parole. Mais celui qui porte la parole, comme celui tenait la verge, n’est qu’un instrument entre les mains de Dieu ; il faut que l’instrument soit docile et qu’il se laisse diriger. C’est pour cela qu’il est essentiel, pour que le miracle ait lieu, que l’homme soit un de volonté, d’intention, de but avec le Seigneur.

N’est-ce pas à ce point que Luther était arrivé, et n’est-ce pas ce qui faisait sa force quand il disait : « Ce n’est pas mon affaire, c’est la tienne ». Ce n’est pas mon affaire, c’est-à-dire, je ne cherche ni ma propre satisfaction, ni mon avantage personnel ; je ne cherche que ta gloire, et je ne suis que le très humble serviteur de ta volonté. Il identifiait sa cause avec celle du Seigneur, parce qu’il était devenu, par son union avec lui, un même esprit.

 

2 Corinthiens 6, 10 : Possédant toutes choses.

 

Le secret de ne rien envier ou convoiter, c’est de posséder toutes choses. La recette n’est pas à la portée de tout le monde ; elle a l’air d’une mauvaise plaisanterie ; et pourtant même alors ce ne serait pas couper court à la convoitise que d’avoir tout à souhait ; ce ne serait peut-être que lui donner carrière ; on arriverait vite à la satiété, et l’une ne vaut guère mieux que l’autre pour le bonheur.

Mais la possession de toutes choses qui ne préserverait pas de la convoitise, ou qui amènerait la satiété par la facilité qu’on aurait à se satisfaire, ne présente plus ni inconvénient ni danger du moment qu’on y arrive par la voie céleste.

Ce qui épouvante dans la pleine possession des biens terrestres et qui en fait un danger et un malheur, c’est l’absence de contre-poids.

Mais quand on reçoit le fief de la terre des mains du Souverain, c’est qu’on a déjà reçu le ciel. Il ne donne jamais l’un sans l’autre, et c’est par le don du ciel qu’il commence. Dès que j’ai le ciel, je ne désire pas autre chose, mes vœux sont comblés ; et c’est comme possesseur et comme habitant du ciel que le reste m’est donné par-dessus. Je ne possède rien tant que je risque d’abuser de tout. Je possède toutes choses du moment que je n’abuserai de rien.

 

Luc 13, 19 : La semence de moutarde qui devient un grand arbre.

 

A chaque partie de l’œuvre de Jésus-Christ, prise isolément, peut s’appliquer cette parabole.

Les gouttes de sang qui tombent de la croix deviennent un fleuve qui coule le long des générations humaines et où chacune à son tour peut venir se purifier.

Le pardon que le Seigneur m’accorde couvre mon péché d’aujourd’hui et s’étend à toutes les manifestations si nombreuses du péché dans ma vie.

Ma foi dans une des paroles du Maître embrasse toutes les paroles par lesquelles Dieu s’est révélé.

Un mot : « Je suis Jésus que tu persécutes », a retenti d’écho en écho tout le long de la vie de Saul de Tarse, et a fait de lui un homme nouveau^

Mon union avec Christ fait passer dans mes paroles et mes actes, et jusque dans les mouvements les plus secrets de mon cœur, et jusqu’aux extrémités les plus ténues de ma vie nouvelle, une sève nouvelle.

Le fait d’être un même esprit avec le Seigneur a des résultats incalculables. Les actions les plus indifférentes, les sentiments les plus étrangers, les impressions les plus divers, rien ne se soustrait à son action. Il n’y a rien qui ne se teigne de sa couleur.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 11:51

 

 

chaine accrochée à une pierre-copie-1

 

 

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu » (numéro 035)

                  

Combien de maillons de la chaîne souhaitez-vous voir ? Où se trouve le premier maillon ?

Et vous ? Où êtes-vous ?

 

                                           QUELQUES VISAGES AVANT LE TEMPS DE LA REFORME (2)

 

 

                                           JEAN REUCHLIN (1455 – 1522)

 

 

« Lisons-les, au lieu de les détruire ; nous aurions ainsi le moyen  de les réfuter »

 

Ainsi s’exprimait Jean Reuchlin, premier hébraïste allemand non juif, au cours du combat qu’il mena contre les Dominicains de Cologne qui avaient décidé de détruire toute la littérature juive qui pourrait leur tomber sous la main. Cela lui vaudra de sérieux ennuis et une longue suite de controverses et de voyages car de son avis, « le meilleur moyen de convertir les Israélites, serait d’établir dans chaque université deux maitres de langue hébraïque, qui enseignassent aux théologiens à lire la Bible en hébreu et à réfuter ainsi les docteurs de ce peuple » !

 

Remarqué très jeune pour sa belle voix par le margrave de Pforzfeim, il accompagnera le fils de ce dernier à l’université de Paris.  C’est un génie qui, dès l’âge de vingt ans enseigne la philosophie, le grec, le latin… maitre es arts, licencié en droit, en philosophie, il étudia le grec à Orléans et l’hébreu et l’araméen avec un savant juif[1] ce qui l’entraîna sur les chemins de la kabbale à la suite de Pic de la Mirandole. Il était membre d’une société « secrète », et rédigea entre autres un « De arte cabaslistica »[2] et un psautier qui contenait, en mots cachés les noms de 72 anges[3].

 

Il rédigea un dictionnaire et une grammaire hébraïque, « retoucha » la Vulgate de Jérome sur quelques mots, son cours d’hébreu « De rudimentis hebraicis » fit date et Luther lui écrivit : « Le Seigneur a agi en toi afin que la lumière de l’Ecriture sainte commençât à reluire dans ce Germanie, où, depuis tant de siècles, hélas ! elle était non seulement étouffée, mais tout à fait éteinte ». 

 

Et si je vous dis « Capnion » ??? (http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Diderot_-_Encyclopedie_1ere_edition_tome_13.djvu/626) et « Fumulus » ? http://books.google.fr/books?id=TXaAFhu_Ks8C&pg=PA210&lpg=PA210&dq=fumulus+reuchlin&source=bl&ots=ccbQaXwGwP&sig=pk3oiGzALq0Q6CYhyvRTyp6dk0k&hl=fr&ei=iu48S56UIpXNjAefmtmADg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CCUQ6AEwCA#v=onepage&q=fumulus%20reuchlin&f=false



[1]           Plusieurs noms sont cités

[2]           Il ira même jusqu’à rajouter une lettre au tétragramme, formant ainsi un « pintagramme » auquel il attribue des vertus particulières.(http://www.esoblogs.net/Yeheshuah-Le-Pentagrammaton.html)

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 10:18

Cher(e)s ami(e)s

Ça valait le coup d’attendre. Certains d’entre vous ont réagit car ils savent qu’en Alsace, des paroisses ont mis au point de super sites. Et en voilà un ce matin.

 

Un édifice pour l’office catholique, le même pour l’office  protestant… Il en fut ainsi pendant plusieurs siècles à Niederbronn-les-bains dans le parc naturel des Vosges du nord. Les archéologues sont accros à cette région riche en « trouvailles », les malades y viennent en cure et nous ? Nous y venons en « frères », aujourd'hui.

 

C’est une paroisse luthérienne qui nous ouvre les portes de son site avec de belles initiatives. Tiens, par exemple, vous pourriez prendre un papier, un crayon, et plancher sur ce sujet-ci : « le planning du pasteur pour la semaine… » réponses et solutions sur le site : http://www.protestants-niederbronn.org/Pasteur-et-conseillers-presbyteraux_r10.html. Ouh !!!! et il va à la pêche quand le pasteur ? ou aux champignons ? ou… que ramasse-t-on de ce côté-là du pays ?

 

Et si, parfois des nostalgies de Kt vous remontent au cœur, pourquoi ne pas vous inscrire (mais si, pourquoi pas ?) au « KTclic », catéchisme sur internet. Si le cœur vous en dit : http://www.protestants-niederbronn.org/KTclic-Le-catechisme-sur-internet_a1605.html. Une belle occasion de tester vos connaissances en toute discrétion.

 

Le site est si riche que n’aurez pas assez de la semaine pour en extraire tout le suc ; pour ma part, moi qui aime lire des prédications, le site en est riche alors, on y va ?

 

Les « moineaux » sont arrivés dans ma région ; groupe de jeunes, très jeunes, organisés pour vous délester de votre téléphone ou votre porte-monnaie. Toute une troupe, avec de grands sacs vides ouverts en bandoulière… Hier, j’ai eu droit à un délestage d’escabènes. Ils étaient 7 et partout à la fois, j’ai pu préserver mes cannes à pêche et mon sac mais pas mes appâts… quelle tristesse que ces enfants dont les parents sont à la terrasse d’un bar ou sur la plage… Et je n’oserais jamais vous répéter ce que l’un d’eux m’a dit à propos de sa maman… Oui, j’ai de la peine malgré le soleil et l’été radieux. Que d’amour « manqué »…

 

Sinon, à Narbonne, demain, culte à 10 h 30 et à Perpignan, culte à 11 h. Demain, les routes devraient être plus faciles d’accès. Aujourd'hui, pas de sortie pour cause d’embouteillage ; j’aime bien le canadien « congestion ». Et pourquoi ne dit-on pas plutôt d’envoiturage ? Qui parmi vous, connait l’origine de l’expression ? Et dans la piscine, en Chine, que vous avez probablement vue aux informations télévisées, on dit quoi ? « emhommissage », « embouéesages », « emfemmissages » ? Ah ! je me régale, quand j’invente des mots !

 

Bref, quoiqu’il en soit où vous êtes, toutes les routes et les chemins sont libres pour accéder à l’amour qui vous attend. A pied, à vélo, en voiture, vous le trouverez à chaque arrêt et aussi à l’arrivée et peut-être même carrément en route. Alors, sérénité et zénitude dans vos cœurs avec l’amour du Seigneur.

 

Amitiés

 

Jo

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 17:09

(…) Il est entendu qu’un jour par semaine un homme a le droit d’attaquer les mœurs de son siècle et de dire à ceux qui l’écoutent qu'ils attirent sur eux la colère de Dieu. On finit par trouver ce langage très naturel dans sa bouche ; si tout autre s’avisait de le tenir, on s’en offenserai, mais il est convenu que la chaire supporte tout… Eugène Bersier, Sermons choisis p.95

 

 

 

MASSILLON

SERMONS

EXTRAITS

 

Sur les tentations des grands


Matthieu 4, 1 : Jésus fut conduit par l’esprit dans le désert pour y être tenté par la Diable

Sire,

 

Le premier écueil de notre innocence, c’est le plaisir. Les autres passions, plus tardives, ne se développent et ne mûrissent, pour ainsi dire, qu’avec la raison : celle-ci la prévient, et nous nous trouvons corrompus avant presque d’avoir pu connaître ce que nous sommes : ce penchant infortuné, qui souille tout le cours de la vie des hommes, prend toujours sa source dans les premières mœurs ; c’est le premier trait empoisonné qui blesse l’âme ; c’est lui qui efface sa première beauté, et c’est de lui que coulent ensuite tous ses autres vices.

Mais ce premier écueil de la vie humaine devient comme l’écueil privilégié de la vie des grands. Dans les autres hommes, cette passion déplorable n’exerce jamais qu’à demi son empire ; les obstacles la traversent, la crainte des discours publics la retient, l’amour de la fortune la partage.

Dans les princes et les grands, où elle en trouve point d’obstacles, ou les obstacles eux-mêmes, facilement écartés, l’enflamment et l’irritent. Hélas ! quels obstacles à jamais trouvés là-dessus la volonté de ceux qui tiennent en leurs mains la fortune publique ? Les occasions préviennent presque leurs désirs ; leurs regards, si j’ose parler ainsi, trouvent partout  des crimes qui les attendent ; l’indécence du siècle et l’avilissement des cours honorent même d’éloges publics les attraits qui réussissent à les séduire ; on rend des hommages indignes à l’effronterie la plus honteuse ; un bonheur si honteux est regardé avec envie, au lieu de l’être avec exécration, et l’adulation publique couvre l’infamie du crime public. Non, Sire, les princes, dès qu’ils se livrent au vice, ne connaissent plus d’autres freins que leur volonté, et leurs passions ne trouvent pas plus de résistance que leurs ordres.

David veut jouir de son crime : l’élite de son armée est bientôt sacrifiée ; et par là périt le seul témoin incommode à son incontinence. Rien ne coûte et rien ne s’oppose aux passions des grands : ainsi la félicité des passions en devient un nouvel attrait ; devant eux toutes les voies du crime s’aplanissent, et tout ce qui plaît est bientôt possible.

La crainte du public est un autre frein pour la licence du commun des hommes. Quelque corrompues que soient nos mœurs, le vice n’a pas encore perdu parmi nous toute sa honte : il reste encore une sorte de pudeur publique qui nous force à le cacher ; et le monde lui-même, qui semble s’en faire honneur, lui attache pourtant encore une espèce de flétrissure et d’opprobre ; il favorise les passions, et il impose pourtant des bienséances qui les gênent ; il fait les leçons publiques du vice et de la volupté, et il exige pourtant le secret et une sorte de ménagement de ceux qui s’y livrent.

Mais quand les princes et les grands ont secoué ce joug, il ne font pas assez de cas des hommes pour redouter leurs censures ; les hommages publics qu’on leur rend les rassurent sur le mépris secret qu’on a pour eux ; ils ne craignent pas un public qui les craint et qui les respecte ; et, à la honte du siècle, ils se flattent avec raison qu’on pour leurs passions les mêmes égards que pour leur personne. La distance qu’il y a d’eux au peuple leur montre dans un point de vue si éloigné, qu’ils le regardent comme s’il n’était pas ; ils méprisent des traits partis de si loin, et qui ne sauraient venir jusqu’à eux ; et presque toujours devenus les seuls objets de la censure publique ils sont les seuls qui l’ignorent. 

Ainsi, plus on est grand, Sire, plus on est redevable au public. L’élévation, qui blesse déjà l’orgueil de ceux qui nous sont soumis, les rend des censeurs plus sévères et plus éclairés que nos vices ; ils semblent qu’ils veulent regagner par les censures ce qu’ils perdent par la soumission ; ils se vengent de la servitude par la liberté des discours. Non, Sire, les grands se croient tout permis, et on ne pardonne rien aux grands ; ils vivent comme s’ils n’avaient point de spectateurs, et cependant ils sont tout seuls comme le spectacle éternel  du reste de la terre.

Enfin l’ambition et l’amour de la fortune dans les autres hommes partage l’amour du plaisir ; les soins qu’elle exige sont autant de moments dérobés à la volupté ; le désir de parvenir suspend du moins des passions qui, de tout temps, en ont été l’obstacle ; on ne saurait allier les mouvements sages et mesures de l’ambition avec le loisir, l’oisiveté, et presque toujours le dérangement et les extravagances du vice ; en un mot, la débauche  a toujours été l’écueil inévitable de l’élévation ; et jusques ici, les plaisirs ont arrêté bien des espérances de fortune, et l’ont rarement avancée.

Mais les princes et les grands qui n’ont plus rien à désirer du côté de la fortune, n’y trouvent rien aussi qui gêne leurs plaisirs ; la naissance leur a tout donné ; ils n’ont plus qu’à jouir, pour ainsi dire, d’eux-mêmes ; leurs ancêtres ont travaillé pour eux ; le plaisir devient l’unique soin qui les occupe ; ils se reposent de leur élévation sur leurs titres ; tout le reste est pour les passions.

Ainsi les enfants des hommes illustres sont d’ordinaire les successeurs du rang et des honneurs de leurs pères, et ne le sont pas de leur gloire et de leurs vertus ; l’élévation dont la naissance les met en possession, les empêche toute seule de s’en rendre dignes ; héritiers d’un grand nom, il leur paraît inutile de s’en faire un eux-mêmes ; ils goûtent les fruits d’une gloire dont ils n’ont pas goûté l’amertume ; le sang et les travaux de leurs ancêtres deviennent le titre de leur mollesse et de leur oisiveté ; la nature a tout fait pour eux, elle ne laisse plus rien a faire au mérite ; et souvent l’époque glorieuse de l’élévation d’une race devient, un moment après, elle-même, sous un indigne héritier, le signal de la décadence et de son opprobre ; les exemples là-dessus sont de toutes les nations et de tous les siècles.

Salamon avait porté la gloire de son nom jusqu’aux extrémités de la terre ;  l’éclat et la magnificence de son règne avait surpassé celle de tous les rois d’Orient ; un fils insensé devient le jouet de ses propres sujets, et voit dix tribus se choisir un nouveau maître. Les enfants de la gloire et de la magnificence sont rarement les enfants de la sagesse et de la vertu ; et il presque plus rare de soutenir la gloire et les honneurs auxquels on succède, que de les acquérir soi-même.

 

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:07

Un merci du coeur pour le comité de rédaction du Cep qui a donné un petit coup de pouce à ce blog avec une jolie appréciation. Je cite :

 

"voilà un blog qui vaut le tour et le détour. Celle qui prend sa plume et régulièrement poste des article(s) et qui partage des méditations est très discrète. Mes antennes m'ont dit qu'elle est engagée dans la paroisse de Narbonne ; elle est prédicateur laïque, érudite, passionnée d'Evangile, de vieux bouquins poussiéreux et de liens. Son blog est une mine pour celui qui recherche des liens de sites protestants, des cantiques, des prédications, des sites protestants, des sites communautaires...(Ma bibliothèque internet("). Son Blog présente des extraits d'ouvrages anciens sous la rubrique "Vieux levains, pains perdus ?", ces recensions, des "Billets fraternels" pouvant servir à une édification personnelle et communautaire,  des prédications, des présentations de conférences, d'enseignement de professeurs, de théologiens ; le dernier en date (posté le 10 juin), reprend l'enseignement de Marc Alain Ouakin qui a donné un cycle de 18 conférences sur les Targoum/

Vous qui aimez lire, méditer, réfléchir, discuter théologie, spiritualité, point de c(h)roix, faites donc un petit crochet cet sur été sur http://leoceuretlamain.over-blog.com."

 

Hummmmmmmm..... ça, c'est moi qui rajoute ! et j'ose espérer que vous qui vous promenez sur ce blog, vous êtes abonnés au CEP, journal de l'Epudf pour la région Cévennes-Languedoc-Roussillon. Si non, et si le coeur vous en dit,  vous pouvez envoyer un  chèque de  35 Euros pour les 11 numéros de 64 pages à : CEP BP 87077 NIMES CEDEX 2;

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:05

Cher(e)s ami(e)s

Toujours occupée à tenter de trouver un site paroissial dans les presque 300 noms de ville proposés sur le site de l’UEPAL. Ce matin encore, longue recherche et choux-blancs… J’en suis à Bischheim. Mais, nous avons le temps…

 

Je pioche donc dans ma réserve. Un peu de fraîcheur dans les hauteurs d’un site suisse, idéal pour un temps de vacance et de repos. C’est un vrai coup de cœur pour moi.

 

Lytta Basset, qui ne connait ce nom ? Elle est une des fondatrice du site « Expérience et théologie » qui s’annonce comme une « quête d’une théologie incarnée et respectueuse de la personne dans sa globalité ». Une idée du site ? Allez dans la rubrique « spiritualité » article : « mes sources »… Il y a aussi, de nombreux chants avec paroles et partitions. Et des tas et des tas d’autres bonnes choses à lire, à méditer, à partager, à discuter… si le cœur vous en dit : http://www.experience-theologie.ch/accueil/

 

A Narbonne, culte demain à 10 h 30 et à Perpignan à 11 h.

 

Pour les amateurs, parmi les nouveautés de mon blog, une recension de « vieux levain » (pas si vieux quand même, le livre est sorti en 1986). http://lecoeuretlamain.over-blog.com. Encore et toujours arrivé tout droit de la bibliothèque de mon cher ami Jean-Claude. Que de richesses il m’a léguées. Quant à Massillon, sa méditation sur les jeunes héritiers de familles riches pourrait être lue encore aujourd'hui. Une incroyable actualité qui donne envie d’en faire copie pour la déposer sur mon blog, dans les jours à venir.

 

Une pause pour toutes les victimes d’accidents pour cause de progrès et de technologies « avancées »… un temps de pause aussi pour leurs familles, leurs ami(e)s… un temps de pause pour prier pour les responsables de ces horribles tragédies…

 

Le plus célèbre héritier du monde, est aussi l’antithèse de ceux décrits par Massillon. Il est compassion, empathie, don et humilité ! Vous le côtoyez souvent ? tous les jours ? maintenant ? quelle chance est la vôtre ! Et vous faites sa joie. Ne vous en privez pas.

Amitiés

Jo

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