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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 09:26

vivre ses derniers jours dans sa chambre, entouré de sa famille et de ses amis... une mort que beaucoup souhaitent, s'ils y pensent. La douleur du corps, la souffrance pour la tristesse de tous ceux qui vous voient ainsi partir, jour après jour, sont-elles des forces, ces incroyables forces où Adolphe Monod a puisé dans les ressources de l'Esprit pour partager, dimanche après dimanche, ses dernières méditations ?

 

LES ADIEUX D'ADOLPHE MONOD A SES AMIS ET A L'EGLISE est un livre touchant, poignant. Le coeur chavire sous le choc des mots, des idées...

 

J'ai eu le privilège d'hériter d'un exemplaire et l'immense joie de m'apercevoir que le livre est disponible dans sa totalité sur booksgoogle : http://books.google.fr/books/about/Les_adieux_d_Adolphe_Monod_%C3%A0_ses_amis_e.html?hl=fr&id=oNkuAAAAYAAJ

 

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Les regrets d'un mourant" : "Mes chers amis en Christ, parmi les sujets sur lesquels portent les regrets du chrétien qui se croit près de sa fin, il n'en est sans doute aucun où il voulût réformer davantage s'il revenait à la vie, que la prière. qu'est la prière, dans la réalité, pour la plupart des chrétiens, je dis des chrétiens croyants et qui prient ? Quelques moments consacrés au recueillement le matin, quelques moments le soir, plus ou moins longs, plus ou moins courts, quelquefois très courts, et puis le cœur s’élevant à Dieu dans des circonstances extraordinaires qui font sentir un besoin spécial de s’approcher de lui, - c’est à ces maigres proportions que se réduisent les habitudes de beaucoup de chrétiens, ou d’hommes qui s’appellent de ce nom. Aussi combien les fruits de la prière, tant promis dans l’Ecriture, sont-ils peu connus du plus grand nombre ! Où sont-ils, ces fruits puissants de sanctification, qui font triompher l’âme de toutes les tentations, comme Jésus dans le désert, et qui la rendent plus que victorieuse en celui qui nous a aimés ? Où sont-ils, ces fruits de la consolation, qui répandant dans l’âme une joie douce et profonde, capable de dominer toutes les afflictions de la terre, tellement que jusque dans les angoisses et les amertumes, soit de l’esprit et du cœur, soit de la chair, elle est capable de se réjouir encore de cette joie parfaite que Jésus mourant a souhaité à ses disciples, qui allient mener une vie toujours mourante ? Où sont-ils,  ces fruits de la délivrance, dans lesquels l’âme obtient de Dieu tout ce qu’elle demande, soit qu’elle dise avec Jésus : « Je savais que tu m’exauces toujours », soit que faute de s’élever si haut, elle puisse dire au moins avec David : « Tu as accoutumé de m’exaucer ? » - Soyons sincères : et reconnaissons qu’entre les promesses que l’Ecriture fait à la prière et les fruits que nous en recueillons, il y a une distance si grande, que plus d’une fois notre faible foi en  a été troublée, peut-être par moment ébranlée, et que nous nous sommes dit : Est-ce là tout ? Non, ce n’est pas tout ce qui avait été promis ; mais c’est que nous n’avons pas fait tout ce qui avait été commandé. » (page 115 et 116)

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