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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 11:54

Très chères et chers amis

Christ est présent parmi nous, chaque jour ... sa présence est bien plus le "lieu" où il se trouve que le moment que nous pourrions attendre pour sa venue.

il est là, dans notre cœur et souffle sur chacun de nous son Esprit saint (Jean 20, 22).

Pas de "disputatio" pour nous... Seulement son Esprit qui  souffle son pardon, son amour, sa paix, son espérance même dans nos plus mauvais moments pour que nous soyons vivants, avec lui, chaque instant de notre vie.

Qu'il en soit ainsi

amitiés

Joëlle

 

 

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu »(numéro 005)

 

Combien de maillons de la chaîne souhaitez-vous voir ? Où se trouve le premier maillon ?

Et vous ? Où êtes-vous ?

 

« Disputatio » à Narbonne

 

Tout au long des siècles, nous entendrons parler des ces disputes théologiques où les protestants ne seront pas les derniers à prendre la parole.

 

On signale vers 1190, une dispute publique à Narbonne devant l’archevêque Gaucelin. Des vaudois s’étaient mis à contester toute autorité à la hiérarchie catholique, à son « pouvoir des clefs » et à l’efficacité des messes dites à l’intention des défunts, dépense inutile, ajoutaient-ils, au grand plaisir de quelques uns de leurs auditeurs. Plus le temps passe et plus l’écart se creuse entre eux et l’Eglise.

 

Il faut  imaginer ces séances qui se déroulent de temps en temps au logis de tel ou tel seigneur local, quelquefois à l’évêché. Les participants sont munis par l’hôte de sauf-conduits leur garantissant la liberté, quelle que soit l’issue des discussions. Celles-ci peuvent durer plusieurs jours. Elles sont vives et le seigneur qui les préside de bout en bout, assisté quelquefois par sa femme, par d’autres membres de sa famille ou par des vassaux, doit veiller à les conduire, de temps à autre, à une certaine sérénité. Peut-être s’y ennuie-t-il parfois, peut-être aussi s’amuse-t-il à voir les uns et les autres dans l’embarras.

A côté de l’estrade où il est placé, prennent place les représentants de l’Eglise, évêque ou plus souvent moines et abbés formés à ces débats dont l’argumentation est plus complète et mieux rodée. Aux premières années de ces rencontres, ils se font remarquer par la somptuosité de leurs tenues, la qualité des étoffes dont ils sont vêtus.

Des cathares sont là. Les vaudois sont les seuls à être pauvrement habillés. Leur aspect humble, misérable, ne doit pas  faire illusion. Ils savent bien  les messages qu’ils veulent délivrer, les critiques qu’ils entendent adresser aux cathares auxquels ils s’en prennent essentiellement[1] :  c’est pour cela qu’ils sont venus. Mais ils ne cachent pas quelquefois des divergences avec l’Eglise au sein de laquelle ils se disent toujours placés : ainsi sur le rôle des laïcs et sur l’éminent valeur du renoncement aux richesses.[2]

 

(Le texte[3] (non complet) de cette « disputatio » est à votre disposition : joalrob@wanadoo.fr



[1] Les Vaudois sont venus expressément pour lutter contre « l’hérésie » cathare à laquelle ils veulent mettre fin.

[2] L’hérésie des Pauvres de Bernard Félix

[3] Pierrre Valdo de Magda Martini

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