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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:21

Cher(e)s ami(e)s

D’accord, vous me l’avez demandé, je vous raconte « le thon » pour commencer. Donc, il était une fois, un thon… un bon gros thon, ni plus bête, ni plus mouillé que ses congénères « thon ». Et il fit une découverte qui valait son pesant de poisson mangeables, pas en or. Chez les thons, l’important c’est de pouvoir manger ; et l’or, c’est bien connu, même quand il est fondu, c’est incomestible. Bien que, un petit lingot d’or dans mon armoire…

 

Bref, il s’aperçut, le thon, pas le lingot, qu’il y avait du côté de Port  la Nouvelle un conjoncture fort intéressante et plus qu’appétissante (ah bon, il faut deux « p » ; si le correcteur le dit...) : un grand étang avec des dorades (daurades), des loups (bars), des mulets (lices), des saurels (chinchards), des tas et des tas et des tas de petites choses dont le nom importe peu et qui, seuls ou en bandes, naviguaient en allées et venues, en empruntant le canal qui traverse la ville jusqu’à la mer toute proche. Un réservoir de nourriture à thon !  Au bout du canal, une jetée à gauche (balisant la « vieille nouvelle », une grande plage qui rejoint Gruissan, lieu parfois fréquenté par… je ne veux pas être mauvaise langue, je laisse donc les points de suspension) ; et une jetée à droite, la fameuse « promenade » où se retrouvent tant qu’il fait bon tous les humains avides de grand air, de soleil, de vent, et de « parlottes » avec les autres humains venus pour les mêmes raisons… un genre de promenoir déambulatoire à conversations croisées, défouloir des stress et autres encombrements cérébraux de nos semblables.

 

Au bout de chaque jetée, un phare. Et là, juste devant les phares, ou parfois même entre les phares, le thon parade, déambule, saute et fait d’énôôôrmes splach( « s » ou « es », c’est comme vous voulez).

 

Sur la jetée, avec un troisième œil, pas entre les deux normaux, mais dans les mains, les humains tentent, vainement, de graver, en numérique, l’instant magique du saut de l’animal… je n’ai pas encore vu de photos ! il est malin, le bougre. Peut-être être qu’il est déjà fiché quelque part et qu’il ne veut pas qu’on le reconnaisse ?

 

Bref, le thon se promène, depuis plusieurs mois, un jour ici, un jour là, un jour avec, un jour sans… et ce sont les pauvres pêcheurs du bord de mer qui sont les plus marris (tiens, deux « r »… ) car le gaillard qui doit peser entre 70 et 80 kilos leur pique sous le nez le bar ou la daurade dont ils auraient bien fait leur « gaudeamus » (ah ! ah ! encore le dico des synonymes de Caen !!!). Mais que nenni, premier arrivé, premier servi.

 

Que voulez-vous, ce pourrait être la morale de l’histoire : « c’est dans l’eau qu’il faut être quand on veut faire le thon »…

 

Voilà, l’histoire du thon que vous m’avez demandée.

 

Quant aux promenades sur la toile, j’ai passé la semaine à courir après « Calvin » pour préparer les cours que la fac de Genève offre en vidéo et en direct pendant 5 fins de semaines dès le mois d’octobre. Ne dites pas non ; allez d’abord voir le site  d’information : http://mooc.fr/blog/calvin-histoire-et-reception-dune-reforme/.

 

Du coup, sur mon blog, des infos complémentaires au fur et à mesure de mes découvertes. Si le cœur vous en dit : http://lecoeuretlamain.over-blog.com .

 

Bien sûr, il y a le site Jean Calvin.org avec des tas et des tas de référencements : http://www.jean-calvin.org/ (attention : ne pas confondre avec le site de la librairie Jean Calvin qui n’a rien à voir).

 

Chère Jany, tu as tant insisté pour que j’emporte l’histoire de Calvin en 4 volumes monstrueusement énormes de E. Doumergue. Je sais maintenant que tu avais raison. On aurait dit 4 mammouths pesant chacun des tonnes… et pourtant, malgré le poids, l’écriture coule comme l’eau claire de la rivière, les documents d’archives sont abondants et très lisibles, et évidemment, le principal, on plonge dans un monument d’infos sur l’époque, les gens et Calvin qui a baigné dedans. Si vous le trouvez en bibliothèque et que vous aimez l’histoire, foncez.

 

Demain à Narbonne (10 h 30) et Perpignan (11 h) rien de spécial sauf si un culte où l’on est invité vous semble un évènement d’importance. 

 

Et Lui, qui ne piaffe même pas quand je raconte des histoires de thon, attend avec patience que je finisse mes calembredaines et autres coquecigrues (pardon, Seigneur, mais le dico de Caen…….) et que je me tourne vers Lui, avec vous, pour rendre grâce et louer. Nous voilà, Seigneur, merci…

 

Amitiés

 

Jo

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