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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 10:09

Narbonne

DIMANCHE 15 AOUT 2010

APOCALYPSE 11, 19 . 12, 1 - 10

               1 CORINTHIENS 15, 20 - 27

 

LUC 1, 39 - 56

 

 

Introduction : Au Nigeria, une toute jeune femme enceinte est enterrée jusqu’au cou puis lapidée à mort, dans un pays proche de la France, une autre est assassinée d’un coup de couteau bien placé, à Narbonne même, un médecin appelle pudiquement « appendicectomie » l’avortement que subi une jeune femme qui préfèrerait mettre fin à ses jours plutôt que d’avouer à ses parents qu’elle est enceinte… y penser me donne envie, veuillez excuser la vulgarité, de rentrer dans le lard de tout ce qui bouge. Alors, je vous le déclare tout net, je suis remplie d’admiration, et s’il est possible pour un protestant d’utiliser ce terme à propos de Marie,  je suis béate d’admiration devant l’incroyable courage de cette toute jeune fille dans un monde comme celui  où elle vivait il y a un peu plus de deux mille ans. Dès son premier « oui », à bien des égards, sa vie rejoint notre vie. C’est pourquoi,  aujourd’hui, je vous propose de voyager dans son monde, dans sa vie et nous essayerons de revenir de ce voyage enrichis de son expérience.

 

1) le monde où vivait Marie : le monde juif n’était pas tendre pour la femme même si elle y avait une place bien précise.

 

- des rabbins enseignaient  : « Loué soit celui, qui ne m'a pas créé païen; loué soit celui qui ne m'a pas créé femme, loué soit celui qui ne m'a pas créé esclave ». Mais je pense que cet enseignement n’était pas spécifique au monde juif ; il avait cours dans tout le monde moyen-oriental, car Marie est une femme orientale, tenue en bride dans tous les aspects de sa vie par des règles auxquelles elle ne pouvait déroger sous peine de mort.

 

- sur le plan social, la place de la femme est « à la maison » derrière ses fourneaux et sa quenouille car selon l’expression consacrée pour la femme mariée, elle a été « acquise par contrat, par argent et par rapports sexuels ». La jeune fille, comme Marie, est l’esclave de son père, soumise à sa volonté dans tous les domaines. Autant dire que l’éducation des filles ne leur donne aucune chance d’être un jour capables de penser par elles-mêmes, et de prendre des décisions fut-ce minimes, dans leur quotidien. Toute velléité d’insubordination peut être étouffée dans l’œuf et d’ailleurs, quelle jeune fille oserait seulement imaginer qu’elle peut décider de sa vie ?

 

- sur le plan religieux, c’est encore pire ! l’éducation religieuse n’est obligatoire que pour les garçons, l’intérieur du temple est interdit à la femme, dans les synagogues, on la confine derrière des barrières, elle n’est là que pour écouter, et à la maison elle n’a pas le droit de prononcer la bénédiction au repas, cela le rendrait impur.

 

- il y a, aussi, toutes sortes de légendes, de superstitions, de sombres histoires d’esprits, de démons, comme en connaissent toutes les populations de l’époque.

 

- et il y les soldats romains, les mercenaires, les brigands, toujours prêts à prendre tout ce qui leur tombe sous la main, jeunes filles y compris. Sortir seule, ce serait passer outre aux règles mais qui plus est, risquer le pire.

 

Voilà le monde de Marie, un monde sombre et hostile où la nature, si belle en Galilée pourtant, avec ses horizons verdoyants et ses vergers, est, elle aussi dangereuse : animaux sauvages (Michel nous a parlé des lions, dimanche dernier), bandits, voleurs, tueurs….

 

2) Marie : un parcours exceptionnel : Marie vit dans ce monde là. Entrons dans sa vie. Nous pourrions intituler ce qui va suivre : « Marie, un parcours de disciple ». Car depuis le premier « oui » jusqu’à la Pentecôte, n’est-ce pas une vie de disciple qu’elle va vivre, dès l’instant où l’enfant vit en elle ?

 

- Marie est avant tout une jeune fille juive élevée, sans nul doute, dans la tradition ; et, pour une jeune fille juive, elle a  une étonnante réaction ; l’annonce de la naissance d’un enfant dont son fiancé ne sera pas le père la conduit tout droit à la louange ! « Je magnifie le Seigneur, je suis transportée d’allégresse en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a porté les regards sur l’abaissement de son esclave. » dit-elle à sa cousine. Elle risquait pourtant la lapidation malgré l’interdiction imposée par les romains ; mais  qu’est-ce que la vie d’une femme juive pour la justice romaine ? Pourtant elle dit « oui ». Comme les premiers hommes appelés par Jésus, elle n’a probablement pas évalué l’ampleur de ce qui l’attend. Le Seigneur l’appelle ; elle dit « oui ». Elle décide même  d’aller chez sa cousine Elisabeth. Et je vous prie de croire qu’un voyage dans la campagne autour de Nazareth, puis dans la montagne pour aller en Judée n’était pas une mince affaire. Nous ne savons pas si elle est partie seule, ou si elle a rejoint un groupe de voyageurs. En tout cas, elle a décidé de prendre d’énormes risques, de faire d’intenses efforts : elle n’avait pas le matériel hypersophistiqué dont dispose les randonneurs d’aujourd'hui pour aborder les contreforts montagneux qu’elle doit traverser. Et pas même un parapluie pour s’abriter des intempéries. Mais elle y va. 

 

- Chez Elisabeth nous sommes encore étonnés. Car sa cousine ne va pas la montrer du doigt, lui faire la leçon, ou immédiatement soupçonner le pire. Peut-être, le Seigneur a-t-il choisi une famille à part, où l’on avait des réactions peu ordinaires face à l’extraordinaire ? Même le fiancé choisit par son père, Joseph, semble, lui aussi, sortir du lot, le lot de tous ceux qui vivaient la foi comme une tradition et non comme une rencontre. Pour les membres de cette famille, l’Esprit Saint a pu pénétrer les cœurs, ouvrir le chemin de l’obéissance et de la louange. Luc nous parle de leurs réactions dans la rencontre avec leur Seigneur, sans s’attarder sur la vie personnelle de chacun d’eux. Et tout ce que nous savons de cette famille est malheureusement consigné dans ce que nous appelons des « apocryphes » où avec force détails, la vie des parents de Marie, de Joseph ou d’Elisabeth touche plus au merveilleux qu’à la réalité. Mais c’est leur rencontre avec Dieu qui nous importe, n’est-ce pas ?

 

- la vie de Marie, jeune fille juive, c’est aussi un parcours de disciple : acceptation, doutes, refus, souffrances puis baptême dans l’Esprit le jour de la Pentecôte,  une vie de disciple.

Un disciple dont la foi est palpable, le jour des noces de Cana par exemple. Nous ne saurons jamais comment elle a pressenti ce que son fils pouvait faire. Avait-elle déjà assisté à de l’extraordinaire de sa part ? Bien sûr, elle ne peut pas avoir oublié ce qu’elle a vécu jeune fille, elle a médité ce qu’elle vivait avec son fils ; « elle gardait toutes ces choses dans son cœur » nous disent les Ecritures.

Un disciple qui doute aussi quand, avec les frères et sœurs de Jésus, elle le cherche pour faire obstacle à son ministère.

Un disciple qui souffre au pied de la croix et là, le disciple, c’est aussi la mère, dont le cœur est transpercé.

Un disciple baptisé dans l’Esprit saint le jour de la Pentecôte : dans la chambre haute, « tous persévéraient d’un commun accord dans la prière avec les femmes et Marie mère de Jésus » lisons-nous dans le livre des Actes avant que nous soit relaté le récit de l’effusion de l’Esprit saint.

 

A bien des égards chacun de nous vit ce qu’elle a vécu que ce soit dans notre vie d’humain ou dans notre vie de disciples. L’expérience que relate Luc c’est celle d’une rencontre avec Dieu. Dieu s’est fait si proche d’elle qu’il est venu habiter en elle. N’est-il pas donné à beaucoup de croyants de faire avec Dieu une telle rencontre ?

 

3) son expérience, notre expérience : Alors son expérience peut devenir notre expérience.

- « Dieu a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante » dit Marie. Les limites de sa vie, de ce qu’elle est, n’ont pas été un obstacle au regard de Dieu. Il tourne aussi vers nous son regard qui va en profondeur, non pour nous scruter mais pour nous sauver. « Il nous voit tels qu’il pourrait nous ressusciter »[1] dit Jean Claude Robert. Dieu peut venir nous rencontrer même quand nous avons l’impression d’être insignifiants ou anonymes et nous proposer un possible qui nous semblait impossible. Notre faiblesse peut devenir force et louange, émerveillement et joie.

 

- « Mon âme exalte le Seigneur et se réjouit en Dieu mon sauveur » dit-elle. Pour Marie, Dieu a pris corps en elle pour devenir le Messie ; en nous, il prend corps aussi, il ne s’incarne pas, mais il est présent et nous lui disons « oui ». Nous entrons alors, nous aussi, dans un itinéraire semblable à celui de Marie. Un itinéraire de foi, de confiance et de louange. Avec elle, nous devenons un maillon de l’immense chaîne de témoins qui a commencé le jour où Abraham a entendu l’appel de Dieu et qui s’achèvera un jour que[2] nous ne savons pas. Et notre expérience spirituelle ne nous dispense pas de partager celles que d’autres ont fait avant nous depuis des siècles, voire des millénaires. Elle ne nous dispense pas davantage de partager celle que vit notre contemporain, notre frère, notre sœur. Marie, elle aussi, va partager son expérience.  

 

- « elle s’en alla en hâte dans les montagnes de Juda ». Marie ne s’est pas laissée bercer par l’expérience qu’elle venait de vivre. Elle a retroussé sa robe (l’expression est peut être un peu trop en avance sur le temps de Marie ?) et s’est engagée sur un chemin difficile, un chemin de montagne pour partager sa joie et recevoir aussi celle de sa cousine Elisabeth. N’est-ce pas aussi ce que nous sommes appelés à faire ? Nous déplacer, sortir de chez nous, rompre avec nos habitudes, nous exposer ?

 

Conclusion :  Luc nous a présenté Marie comme le type même du fidèle qui accepte de tout recevoir de Dieu et qui accueille sa venue avec tous les bouleversements que cela peut entraîner. Marie a accepté de rentrer dans le projet de Dieu. Et nous ? y trouverons-nous notre place ? Paul dans l’épître aux Corinthiens parle de ceux qui forment une longue chaîne de témoins, chacun dans son temps et sa place, avant et après Marie. Ils ont dit « oui ». Je sais que toi aussi, mon frère, ma sœur, tu dis « oui ». Alors Magnificat sur nos vies, sur ma vie, sur ta vie, parce que Dieu a trouvé en toi un partenaire ; il s’engage pour toi et c’est ton oui qu’il attendait, c’est ta louange qu’il se réjouit d’entendre. Puisse sa Parole prendre corps en toi et t’accompagner tout au long de tes jours. Amen.

 

 

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 22:43

Moi, l’arbre à fruits…

 

Si nous divaguions un peu, c’est bon pour le moral.

 

Il était un fois un bel arbre, sûr de sa beauté et de sa force, de ses fruits et tout et tout .

 

« On »[1] venait de loin pour les ramasser et même les belges qui viennent chaque été en avait fait un arbre à frites … mais non, c’est pour rire ! (D’ailleurs, on pourrait aussi en faire une histoire « chti »[2]). Revenons donc à nos moutons[3], ou plutôt à notre arbre … et voilà que tout prêt de lui, l’homme (celui qui vient tous les jours avec des tas d’outils et qui travaille dur, la cigarette au bec, les mains calleuses et une voix des cavernes : « alorsssss, mon beau, tu vas me les faire, ces fruits que j’aille me les vendre un bon prix au marché avant que je ne sais qui[4] ne vienne les ramasser …) plante tout prêt un autre arbre et un autre et encore un autre … tous aussi sûrs d’eux, tous convaincus d’être « les plus beaux,  les meilleurs etc. ».

 

Que croyez-vous qu’il arriva ?

 

Notre bel arbre se sentit fort offensé : « comment, n’y a t il pas assez de fruits sur mes belles branches ? que lui faut-il de plus à celui-là ? tu vas voir…. » et le voilà qui plonge ses racines de plus en plus profonds pour trouver de quoi bénéficier d’une sève exceptionnelle, des vitamines, des minéraux… . Il aspire tout ce qu’il peut, tant pis pour ses voisins … Il ne reçoit pas de la terre nourricière, il la vole, il la pille, il lui prend tout ce qui passe devant ses racines.

Une petite pluie ? Il tend ses branches aussi loin que possible, jusque sur l’arbre voisin qui s’en dessèche faute d’eau et de soleil et qui d’ailleurs essaie de faire la même chose avec son voisin de droite ou de gauche ou de devant, peu importe. « Non mais des fois , c’est pas ce malingre qui va faire la loi. »

 

Vous savez quoi ? Une année, pendant les vacances, les belges[5] qui venaient en saison, (la « saison » des belges se situe selon les cas entre le 15 juin et le 31 août, parfois en fin d’année mais c’est plus rare et de toute façon, notre histoire serait tout  autre ), et en famille, et en voiture aussi parce qu’en train pour arriver jusqu’au champ… bon, je reprends mon histoire, les belges donc, après avoir proprement posé leur voiture non loin de là, batifolé un peu en ramassant du thym et du romarin, furent figés dans leur élan : mais, mais, mais …  « des arbres morts, mon pauvre monsieur », racontèrent-ils ensuite à leur voisin, un hollandais qui s’était installé là par hasard, « des arbres morts, rien sur les branches, même pas des feuilles, une misère, à pleurer … on aurait dit un cimetière … à croire qu’ils se sont entretués… » 

 

Ils ne croyaient pas si bien dire …

 



[1] Voir note 4

[2] Chti, belge, lyonnais ou parisien ou…. Enfin, des « pas-d-ici » quoi !

[3] Mouton.. brebis… pour la différence, voir NBS Jean 10, 16. Qui saurait pourquoi les traducteurs ont mis au masculin ce qui auparavant était au féminin ?

[4] « on » voir note 1.

[5] Voir note 2

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 22:43

DIMANCHE 28 DECEMBRE 2008-12-17

GENESE 15. 2-6 ; 21 : 1-3

HEBREUX 11.  8-19

LUC 2. 22-40

 

Introduction : Aujourd’hui, période festive, j’ai pensé que nous pouvions faire un petit accroc à la tradition et plutôt que de vous présenter une prédication, je voudrais accueillir, avec vous, une invitée de marque. Je lui ai demandé de venir prendre la parole pour nous donner son témoignage. Et quel témoignage !  Elle est là. Cette vieille, très vieille personne pour son époque et pour la nôtre aussi; elle est là : une silhouette pas plus épaisse que la moitié d’un haricot vert, mais droite comme un I, le visage serein et paisible ; une femme qui a pourtant connu bien des détresses, pour qui la vie n’a pas été un long fleuve tranquille et qui, à la fin de ses jours, alors qu’elle était encore dans l’attente a vécu une grâce magnifique. Je laisse la parole à Anne, Anne la prophétesse.

 

1) Anne, son histoire : « Mes très chers amis, il y a bien longtemps que j’attends ce moment ; je voudrais vivre l’éternité et rencontrer chaque humain sur cette terre pour lui dire ma joie et mon salut. Je ne suis pas née dans la rue, c’est le destin qui m’y a jetée ! Mon père était un homme lumineux. Chaque matin, quand il se levait, on aurait dit qu’il avait vu Dieu face à face, il parlait souvent du pays de nos ancêtres, sur les collines du bord de la mer. Image du bonheur ! Bien sûr, je n’ai que peu connu mon père : les filles restent à la maison avec leur mère… Mais mon éducation n’a pas été négligée pour autant, et je me croyais préparée à la vie.

Mais la vie, plus imprévisible que les pluies du Carmel, me réservait une longue traversée du désert. Non pas que l’homme choisi par mon père ait été un mauvais mari ; ni pire ni meilleur que les autres ; assurant la place de notre couple dans la cité. Le malheur est venu avec sa mort brutale (nous n’étions mariés que depuis 7 ans). Bien sûr, j’aurais pu me remarier. Les prétendants ne manquaient pas, tout mon entourage me pressait : c’était la coutume et le bon sens. Que peut une femme seule dans notre société ? Un homme seul non plus d’ailleurs : la Torah n’a même pas de mot pour désigner le célibataire ! Mais j’étais habitée depuis l’enfance par les récits des anciens prophètes. Le Seigneur avait ordonné à Jérémie, pour mieux remplir sa mission, de ne pas prendre femme et de ne pas avoir d’enfants. Et me voilà lancée dans cette folle aventure de rester veuve par amour d’une Parole que je sentais en moi…

Regards en coin et marques de mépris, coucher sans souper plus souvent qu’à son tour, et ces journées entières à glaner deux sous… vite dépensés quand, par réflexe, je les glissais dans le tronc à offrande du Temple : le service du Seigneur prime toujours sur les soucis personnels ! J’avais d’ailleurs pris l’habitude de monter tous les jours au Temple, et les gens se sont mis à m’appeler « la prophétesse ». Aujourd’hui, vieille femme de quatre vingt quatre ans, je contemple le chemin parcouru …

Savez-vous ce que cette vie là m’a appris ? Oui, elle m’a appris, qu’aucune situation n’est vraiment désespérée, que la vie triomphe de la mort, que la lumière fini toujours par l’emporter sur les ténèbres. A l’époque dont je veux vous parler, cela faisait déjà plusieurs jours que je jeûnais, et mon ventre gargouillait et me faisait mal, j’avançais un peu comme dans un brouillard, mais c’était normal et je n’en faisais pas cas ; je priais le Seigneur, je lui rendais grâce, j’attendais son salut ! »

- Anne, prenez un temps de repos ; asseyez-vous,  là, nous vous sommes si reconnaissants d’avoir pris le temps de venir de si loin pour nous parler, pour nous encourager. Oui, reposez-vous…. Faites une pause …

 

2) des mots et des nombres

 

* Le sens des mots :  je profiterai de ces quelques minutes pour faire un  petit commentaire. Car si nous vous connaissons, c’est grâce à des hommes qui ont consigné par écrit cet épisode. Luc, en particulier nous a fait connaître qui vous étiez.   En peu de mots, il campe votre personnage, avec une carte d’identité complète ; il énumère votre fonction, vos origines, votre parcours de vie et votre âge exact. Examinons quelques détails de plus près.

Vous vous appelez  Anne, «amour de Dieu »,  « grâce », et vous êtes fille de Phanuel, « le visage de Dieu » de la tribu d’Aser, « la tribu du bonheur » … Si l’on se retourne sur les 84 ans que vous avez vécus, nous, vos frères du 21ème siècle, sommes confrontés à une véritable énigme ! Où est la grâce, le visage de Dieu, le bonheur dans cette vie où la prière et le jeûne ont pris la place d’un mari et des enfants, qui sont, pour les juifs, la preuve de la grâce, de la bénédiction, du bonheur ? une longue, longue vie pour votre époque, dans la solitude ; pourtant, jamais dans votre attente vous n’avez dit ni même pensé : « Seigneur, il y a maintenant si longtemps que je t’attends, et tu n’es pas venu. Je suis fatiguée de t’attendre. Laisse-moi rejoindre mon époux … »

 

* le sens des chiffres et des nombres : le texte, bizarrement, précise aussi à votre sujet la durée de deux périodes de votre vie. Les juifs, nous le savons, interprètent les chiffres en tout cas les plus classiques. C’est facile avec le chiffre 7 présent dans le texte. Le 7ème jour, c’est le jour où Dieu bénit l’humanité, nous dit le livre de la Genèse. Vous avez vécu 7 ans avec votre mari, nous ne savons pas si vous avez eu des enfants, et 7 ans, c’est peu, mais nous pourrions dire que c’est déjà la plénitude d’un accomplissement, même si vous pensez quelquefois que … mais n’en est-il pas toujours ainsi dans les couples ? Et que dire des 84 ans de votre vie ? 7 x 12 ! la revue Lire et dire dit à ce sujet : «  les 7  jours de la semaine multipliés par les 12 mois de l’année » et aussi « la globalité de la Création cumulée avec l’élection des 12 tribus » … A vous seule,  Anne, vous êtes figure de la grâce de Dieu, vous représentez l’attente de tout un peuple qui se relaie dans le Temple pour y rencontrer son Seigneur.

 

3) l’annonce du salut : Oui, je vous en prie, parlez nous encore, Anne, notre sœur. Parlez-nous encore.

« Je vous le disais, j’étais un peu patraque avec tous ces jours de jeûne et c’est alors que j’ai entendu le vieux Siméon ; un homme juste et pieux ; et nous savions tous que l’Esprit lui avait promis qu’il ne mourrait pas  avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il était là, tout près de moi, un enfant dans les bras et les parents un peu désorientés. Et je l’entends,  je l’entends encore, je l’entendrai tout le reste des jours de ma vie. Il dit :  « à présent, selon ta parole, Maître, tu peux congédier ton esclave dans la paix. Car mes yeux ont vu ta délivrance ; tu l’as préparée à la face de tous les peuples. Lumière de révélation destinée aux nations ; lumière de la gloire d’Israël ton peuple. » Alors mon vieux corps s’est redressé, je  n’avais plus faim, je n’avais plus mal, tout mon être était dans le salut d’Israël, là, devant moi, dans ce petit enfant. Je m’approche, je tourne autour de cette famille bénie par le vieux Siméon, et je lève les bras vers le ciel pour rendre grâce ; vous savez, il y a toujours n'est ce pas beaucoup de mouvements et de bruit dans le Temple du Seigneur, et tant de passants ; je n’arrivais plus à contenir ce courant de joie qui me traversait tout entière, qui me portait et me poussait, qui remplissait mon cœur et ma tête ; je sais ; ce n’est pas très respectable pour une vieille femme et veuve de surcroît  de courir de ci de là, de sautiller sur place en disant, en disant, je ne savais plus quelle force ouvrait mes lèvres et me faisait parler, le Seigneur m’avait remplie de son Esprit et je voyais bien que tous ces gens qui allaient  et venaient se demandaient si la vieille prophétesse n’en avait pas fini avec la raison … mais ils m’écoutaient et m’entendaient chanter la gloire de Dieu et le salut manifesté aujourd’hui à tous… ah ! Siméon ! quel privilège pour moi d’avoir entendu ta prophétie. Moi aussi, maintenant, je peux dire et prier : « à présent, selon ta parole, Maître, tu peux congédier ton esclave dans la paix. Car mes yeux ont vu ta délivrance ; tu l’as préparée à la face de tous les peuples. Lumière de révélation destinée aux nations ; lumière de la gloire d’Israël ton peuple. »

 

Conclusion : (encouragement)

 

Combien je suis heureuse de vous parler aujourd’hui. Je ne suis qu’une vielle femme, ma vie a connu bien plus de jours ordinaires et même mauvais que de bons jours, mais j’ai vu et entendu et je témoigne devant vous qu’il est enfin venu celui qui rachètera Jérusalem, celui qui sera la bénédiction de toutes les nations comme le Seigneur l’a promis à Abraham. Vous aussi,  n’êtes-vous pas de la lignée de tous ceux qui par la foi voient ce qui n’est pas visible ? Avec Abraham, notre père, qui attendait la cité qui a de solides fondations dont Dieu est le créateur et le constructeur, avec Sara, sa femme qui tint pour digne de confiance celui qui lui fit la promesse d’un  fils alors qu’elle était déjà avancée en âge, avec Itzaac, avec Yaacob et tous les autres … ils sont morts sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin car ils savaient que Dieu a tous les pouvoirs, même celui de réveiller des morts ! Ils sont nos compagnons de route, vous êtes mes compagnons de route. Ne vous lassez pas d’attendre, ne murmurez pas que les jours sont bien longs, chaque jour vous rapproche de la lumière qui vous attend.

« Amour de notre Dieu qui viens nous rencontrer

annonce du salut, miséricorde à nos péchés,

tu guides nos pas aux chemins de la paix »

Rameau de Jessé, né dans les terres arides

Soleil levant, aurore des temps nouveaux,

Lumière d’en haut,

Tu éclaire nos ténèbres.

Etoile du matin, signe dans la nuit,

Soleil de justice, attente des peuples,

Roi des nations,

Tu es le Seigneur des Seigneurs.

Espérance en marche vers le Royaume promis,

Pain du ciel et source d’eau vive,

Dieu au milieu de nous : Emmanuel !

Gloire à toi ! »

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 22:26

Très chers ami(es)

 

L’anticyclone est toujours là, bien campé sur ses pieds de braise brûlante et la tête dans un ciel d’un bleu éclatant. Bienheureux ceux qui viennent pour le beau temps !

 

Le nez sur mon ventilateur, les pieds dans une bassine d’eau froide et les volets tirés, depuis mon bunker-cuisine anti-chaleur, j’écoute Corinne Akli, pasteur, nous raconter une joyeuse histoire de galettes (http://www.protestants.org/index.php?id=72&user_radioshow_pi1[id]=3499&cHash=a6cd9fd371). Elle pose, judicieusement, une question d’importance pour toutes celles et tous ceux qui mettent « la main à la pâte ». Qu’est-ce donc que cette histoire de « un peu de levain » pour 25 kilos de farine ? Et elle remonte le temps jusqu’à Abraham qui demande à Sarah de préparer pour ses invités des galettes avec aussi « 3 mesures » de farine… Tiens, je n’avais jamais fait le rapprochement. La suite, si le cœur vous en dit, sur le site ci-dessus. Je découvre aussi une chorale d’enfants alsacienne : « Gospel dans la cité ». Jolie idée de traduire des gospels en français. Vous pouvez écouter des extraits ici : http://ltrmusique.com/production_details.php?Code=cite.

 

Vous êtes loin ? au chaud ou au frais ? vous êtes tout près de Narbonne ? Notre site est accessible à tous : fraicheur des partages, chaleur de l’amour fraternel, venez nous y retrouver : http://erf-narbonne.over-blog.com/.

 

Celui qui fait lever la pâte a les mains dans la farine de vos vies ; laissez-vous aller… c’est bon, hein ?

 

Amitiés

 

Jo

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 17:25

Très chers ami(es)

 

Ici, dans le Sigeannais, l’anticyclone a décidé de tenter de plomber les corps et les esprits. Il pèse de tout le poids de son air sur nous. Evidemment, il offre un trésor inestimable pour nos concitoyens : le soleil, le ciel bleu, et tout, et tout, et tout…

Je hais l’anticyclone et si j’en avais la possibilité, je me retirerais du côté d’Anchorage ou pas loin, chez les super chtis du grand nord (mais loin des ours quand même) ! Mes cellules grises sont en berne alors pour combattre l’ennemi qui veut me tenir en prison sur une grande serviette de plage, et qui s’imagine qu’il va s’en prendre à moi pour me transformer en baudruche-merguez bien pesante à coup de glaces et de chouquettes, j’affute mes armes, et je sors la grosse artillerie. Tu n’auras pas mes connexions « synapsiques », anticyclone ! La preuve : je commence tout de suite : Supercalifragilisticexpialidocious. Je vais me l’apprendre par cœur et te le lancer en pleine cafetière (bouillante of course) et après tu auras Apaléopithécoaneucéphalodidactisme, parce que les vieilles guenons font de la résistance et pourquoi pas, Hexakosioihexe-kontahexaphobie ? hein ? car aucun de nous, je n’en doute pas, n’a peur du grand nombre de l’Apocalypse…

Concert en direct depuis l’Eglise protestante réformée de Londres… quelques ennuis techniques… il est probable qu’il sera possible de le revoir en différé. (http://jeux.olympiques.fr).

Pas de concert sur le site de la paroisse, mais c’est toujours comme une musique pour nos cœurs et nos esprits : http://erf-narbonne.over-blog.com/

Et sur mon blog, deux ou trois trucs. Le modèle de croix huguenote que j’ai composé pour le point de croix c’est plus qu’un truc quand même… (http://lecoeuretlamain.over-blog.com)

Où que vous soyiez, et quel que soit le temps, beau fixe (de chaleur, de fraicheur c’est selon) dans vos vies et vos cœurs avec notre compagnon invisible et présent.

Amitiés

Jo

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 10:42

Dieu nous a donné, dans nos cœurs,

Les arrhes de l’Esprit

 

2 Corinthiens 1, 21 – 22

 

Sermons prêchés pendant la guerre

1916

 

C.-E BABUT, pasteur à Nîmes

 

(…) vous savez ce que c’est que les arrhes : c’est une partie d’une somme, versée en garantie d’un paiement total. Ainsi le don du Saint-Esprit n’est pas le salut complet, mais il est une partie du salut. Le privilège d’être et de nous appeler enfants de Dieu, la paix avec Dieu et la communion avec lui, c’est bien une partie du ciel. Ce n’est pas le ciel encore, pourtant. Nous croyons, mais nous sommes privés de la vue de Dieu et de la vérité, qui seule nous satisferait pleinement ; nous espérons, mais l’espérance, comme telle, atteste l’absence actuelle des biens qu’elle attend ; nous aimons, mais nous n’aimons pas comme nous voudrions aimer et comme il faudrait aimer. Si le péché n’est plus notre maître, il n’a pas cessé d’être pour nous un ennemi redoutable et qui nous fait subir parfois d’humiliantes défaites. Nous souffrons, non pas seulement du mal qui est en nous, mais de celui qui nous entoure ; nous vivons dans un monde où sévit actuellement la plus cruelle des guerres ; ce mot dit tout, n’est-ce pas ? Nous traînons un corps languissant et mortel. Dans cette tente du corps, nous gémissons, dit saint Paul, ; nous en attendons la rédemption ; nous ne sommes sauvés qu’en espérance.

Mais, encore une fois, le Saint Esprit atteste que cette espérance ne peut pas nous tromper ; il est la garantie ou les arrhes. Portons notre pensée vers les paroles que le Saint-Esprit a inspirées aux apôtres ; elles contiennent les promesses les plus explicites et les plus magnifiques : « Dieu essuiera toute larme de noks yeux ; … nous serons semblables au Sauveur, parce que nous le verrons tel qu’il est »[1] Elevons nos regards vers le Sauveur lui-même ; ce n’est pas pour nous sauver à demi, ce n’est pas pour liasse son œuvre inachevée qu’il a donné sa vie et versé son sang. « Père, dit-il, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi ; … qu’ils soient un comme nous sommes un. »[2] Interrogeons la voix du Saint-Esprit dans nos cœurs ; elle ne réclame rien moins que la justice parfaite, la délivrance de tout mal, la réunion éternelle avec tous ceux qui nous sont chers, le triomphe absolu du bien et la félicité de tous les enfants de Dieu. Consultons l’exemple des chrétiens qui nous ont devancés. Nous les avons tendre à la perfection et recueillir de leurs plus douloureuses épreuves un fruit de sainteté. Parfois, à leur dernière heure, il nous a été donné de voir en quelque sorte le ciel s’ouvrir pour eux et un reflet de sa gloire illuminer leur visage. Saint Paul a donc bien raison de nous montrer dans le Saint-Esprit la garantie infaillible de la plénitude future du salut. Quiconque croit cela, ne fera pas difficulté de confesser avec le même apôtre que « notre légère affliction du temps présent n’est pas comparable à la gloire qui nous est réservée. »[3]

Nous disons à Dieu, dans un de nos cantiques :

 

« Tu n’as point de richesse

qui ne soit pour les tiens »

 

Cette étonnante assertion est vraie. Les richesses de Dieu, c’est son Fils et son Esprit ; or, Dieu nous donne l’un avec l’autre et l’un par l’autre. C’est à la prière de Jésus-Christ, et en conséquence de son sacrifice, que Dieu nous envoie et nous accorde son Esprit. Le Saint-Esprit à son tour nous approprie Jésus-Christ ; en tant que sceau, il nous atteste et nous applique sa rédemption ; en tant qu’onction, il nous rend participants de sa vie et nous associe à son œuvre ; en tant qu’arrhes, il nous fait attendre son « jour » et son plein salut. En nous donnant son Fils et son Esprit, Dieu se donne à nous lui-même. Et ces dons sont gratuits autant qu’ils sont immenses ; ils ne réclament de notre part que l’humble prière de la foi. « Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable ! » (…)

 


 



[1] Apocalypse 7 ? 17 ; 1 Jean 3, 2

[2] Jean 17, 24, 22

[3] 2 Corinthiens 4, 15

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 09:50

Très chers ami(es)

 

Les Jeux Olympiques, c’est parti ! C’est étonnant et parfois beau de voir un(e) athlète en action. ET je me fais souvent tirer l’oreille dans ma famille quand il s’agit de rugby ou de football parce que ma première réaction c’est de dire : « et si on leur donnait un ballon à chacun »…

Le sport, n’est-ce pas cette pratique qui permet de développer, pas toujours harmonieusement, le corps dans l’effort et l’esprit dans le travail en équipe ? Et tous ceux qui, sur des tribunes, ou dans un fauteuil regardent, quel bénéfice pour eux ? Le sport par procuration ? La procuration se répand comme un feu de maquis dans un été sans eau. Quels besoins assouvissent ceux qui en profitent financièrement ? Quelles manipulations pour arriver à mettre en transe des centaines, des milliers de personnes, à les faire hurler (là c’est permis) ou se trémousser (c’est permis, pas de honte, même pour un « Réformé ») pour quelques cm3 d’air dans une toile qui passe entre deux poteaux par exemple ?

L’exploit sportif est sujet, de nos jours, à tant de détournements acceptés qu’il ne me semble plus étonnant que notre monde soit ce qu'il est. Bon, il y a  l’histoire de l’œuf et de la poule évidemment. Est-ce la prouesse, la performance qui fait tout déborder chez le spectateur, où est-ce le besoin de débordements qui le conduit sur les terrains de sport ?

Est-ce la dérive de nos sociétés et les peurs qu’elles attisent qui déplacent les toises des valeurs spirituelles pour les enfermer dans d’étroites mesures au centième de secondes que nous n’avons pas vécu, à la moitié d’un millimètre que nous n’avons pas parcouru ? ah ! les hurlements des commentateurs pour ces secondes et ces millimètres ! Si Roger Couderc avait commenté une rencontre d’athlétisme, ça aurait donné quoi ?

La détente et le repos nécessaire face au stress de notre vie trépidante vallent-ils les 30 milliards d’Euros engagés dans les jeux de Londres ? J’ai envie, comme le faisait les sufragettes anglaises d’aller là-bas avec une pancarte : « et si on faisait autrement… avec notre argent ? ».

Les sportifs ont raison de faire tous ces efforts et les non-sportifs (tiens, une question : « non » avec  ou sans « s » ?) ont raison de n’en pas faire de trop, mais trop peu ce n’est pas assez quand même ! Mais ensemble, avons-nous raison de dilapider nos trésors financiers dans  des évènements aussi grandioses ?

L’équipe qui profite des jeux pour témoigner d’un Amour qui n’avait certainement pas eu à la pensée ce que l’homme pourrait devenir quand il dépasse les bornes a été peu suivie hier soir mais il y a un commencement à tout. Et si vous vous faisiez le relais, chacun avec vos connaissances et votre entourage, du travail offert par l’équipe jeunesse Cévennes Languedoc Roussillon en collaboration avec l’Eglise protestante française de Londres ?
Petits moyens, mais un immense désir de témoigner et tant pis pour les pannes techniques. Si vous alliez les saluer, au moins une fois cette semaine pour encourager cette initiative plutôt innovante ? (tous les soirs en direct de 19 h à 19 h 30) ? Si le cœur vous en dit :
http://jeux.olympiques.fr/.

 

Et comme toujours, un petit coup d’œil sur le site de la paroisse ? http://erf-narbonne.over-blog.com/

 

Quelques nouveautés sur mon blog : http://lecoeuretlamain.over-blog.com

 

Il a couru la course et a remporté la victoire et comme le disait Eric Galia hier pendant le direct, il nous a passé le relais. Allez, à vos marques, tendez la main, plaf, le relais est là, c’est à vous…

 

Amitiés

 

Jo

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 15:21

ma croix hughenote 2011 10

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 15:13

Une longue chaîne… d’« aimants  Dieu » (numéro 015)

 

Combien de maillons de la chaîne souhaitez-vous voir ? Où se trouve le premier maillon ?

Et vous ? Où êtes-vous ?

 

 

L’EGLISE MORAVE

 

L'Eglise morave (Unitas Fratrum[1]) est une branche de l'Eglise chrétienne qui a pris naissance en Bohême (Europe centrale) en 1457. Elle est issue du grand réveil de la foi à la fin du moyen âge, source du réveil national de la religion en Bohême dont le principal leader fut Jean Hus, inspiré par les écrits de John Wyclif. Au sein du mouvement, Pierre de Chelcic représentait les traditions du puritanisme de l'Est et de la liberté à l'égard de tout contrôle officiel dans les questions de religion. C'est dans le contexte de ces influences que fut créée l'Unitas Fratrum (Unité des frères, qui suggère en latin la notion de "communauté" ou "communion" des frères), sous la conduite de Grégoire le Patriarche, poursuivant le triple idéal de la foi, de la communauté et de la liberté et mettant fortement l'accent sur la vie chrétienne pratique plutôt que sur la pensée doctrinale ou la tradition ecclésiale. Ses effectifs augmentèrent rapidement. L'Unitas Fratrum cherchait à maintenir un contact vivant avec l'Eglise primitive. Elle reçut des vaudois les ordres traditionnels du ministère, y compris le ministère épiscopal, et devint ainsi une entité ecclésiale indépendante.

En 2007, l’Eglise Morave de Grande Bretagne a célébré les 550 ans de présence sur ce territoire. Vous pouvez visiter cet évènement et l’environnement créé par l’ « Unité des frères »[2].

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 15:12

Très chers ami(es)

 

Semaine dernière chargée… et celle-ci sera du même acabit. Je ne peux cependant pas manquer de vous faire connaitre deux informations.

 

La première, pour les « icissiens » audois et particulièrement, carcassonnais et pourquoi pas pour les vacanciers, « icissiens » provisoires et mobiles qui nous font le plaisir de venir dans notre région :

 

donc, au temple de Carcassonne, mercredi 25 juillet  à 21 h, offrez-vous le plaisir d’un concert « gospel ». Vous trouverez en pièces jointes, l’affichette d’annonce et un petit volet d’infos sur le groupe « Gospel train ». Si j’en crois leur site internet, vos oreilles n’auront nullement à souffrir de décibels ravageurs. Alors, profitez… si le cœur vous en dit. Pas de « pièces jointes » sur facebook of course.

 

La seconde, c’est le plaisir de partager avec vous, si vous ne l’avez pas écouté, la souriante prédication de Stéphane Lavignotte sur le site de France Culture hier matin à 8h30. Si vous êtes en pleine forme, vous entrerez de plein pied dans le monde de la « moitié pleine de la bouteille » et si vous avez le moral dans les talons, il va remonter très vite au beau fixe :

-  texte pdf : http://www.protestants.org/fileadmin/user_upload/radios/script/2012.07.22_Stephane_LAVIGNOTTE.pdf

 

- écoute audio : http://www.franceculture.fr/podcast/4299003

 

Bonne semaine à tous.

 

Eh ! n’oubliez pas la petite visite au site de la paroisse : http://erf-narbonne.over-blog.com/

 

Et pour les amateurs, quelques nouveautés sur mon blog : http://lecoeuretlamain.over-blog.com

 

Chaque jour, Sa Parole est nouvelle. Des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, une bouche pour louer, des mains pour partager et des pieds, ah ! les pieds de la bonne nouvelle !

 

Amitiés

 

Jo

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